« Je ne peux rien vous dire sur la question. La commission électorale a un contrat avec INNOVATRICS et jusqu’à présent le contrat en vigueur. Donc même s’il y a eu un départ, pour le moment nous, nous n’avons pas été saisis officiellement », a-t-il répondu au bout du fil.
Une réponse pas rassurante aux yeux d’un autre commissaire de la CENI, qui s’est exprimé sous anonymat. Pour lui, les propos du responsable de la communication de la commission électorale laissent transparaitre des non-dits. « On n’a pas été saisie officiellement d’une question par un partenaire ne veut pas dire que le contrat n’est pas rompu avec lui. Sinon, étant le premier responsable de la communication de la CENI, il aurait vite démenti l’information pour rassurer, comme ils ont l’habitude de le faire », a-t-il dit.
En tout cas, si ce départ se confirme, ça sera un autre coup dur pour la CENI et le gouvernement guinéen, qui font face déjà au départ de l’OIF. L’Organisation Internationale de la Francophonie annoncé ce lundi, 24 février 2020, son retrait du processus électoral guinéen. Elle justifie cette décision par les divergences autour du fichier électoral, qui ont amené les principaux partis d’opposition à se retirer du processus électoral et à décider d’empêcher la tenue élections législatives couplées avec le référendum le 1er mars prochain.
A suivre !
Alpha Assia Baldé pour Guineematin.com
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