La cérémonie a mobilisé des cadres de l’Action Sociale et plusieurs organisations féminines partenaires. Hadja Maimouna Yombouno, présidente de la Fondation Solidarité Féminine et participante du sommet de Kigali, a fait le résumé de cette rencontre planétaire.
Le Rwanda a été donc choisi pour tout ce que ce pays a fait à travers son champion, le président Paul Kagamé, en termes de promotion des femmes. Parce que c’est un pays qui a 61% de femmes parlementaires et 50% de femmes au gouvernement. Ce qui est le taux le plus élevé au monde… C’est donc une rencontre de donner et de recevoir où il fallait participer absolument pour s’inspirer des modèles de réussite », a expliqué Hadja Maimouna Yombouno.
Parlant des retombées de cette restitution pour la Guinée, la présidente de la Fondation Solidarité Féminine a fait savoir que des messages forts ont été envoyés aux bénéficiaires. « Au terme de cette restitution, nous avons exhorté les femmes à s’organiser en réseaux pour qu’on puisse bénéficier de l’appui et de l’accompagnement des institutions de financement. Des messages forts ont été passés par les champions de l’autonomisation des femmes tels que le président Paul Kagamé, le président de la BAD et le président de la commission de l’Union Africaine (UA), qui sont en train de créer des choses importantes pour les femmes africaines comme le fond d’autonomisation des femmes.
Parce qu’aujourd’hui, rien ne bouge sans l’argent. Et nous savons que le président Alpha Condé a aussi une attention toute particulière pour les femmes et nous souhaitons la matérialisation en actions concrètes de ses ambitions politiques à l’égard des femmes guinéennes. Les femmes doivent accepter de travailler et d’être solidaires. C’est ensemble que nous pouvons briser les barrières pour faire bouger les lignes. »
Aujourd’hui, il a créé des MUFFA et dans toutes les régions il a construit et équipé les Centres d’Autonomisation des Femmes (CAF). Donc, toutes les conditions sont créées pour que la femme guinéenne puisse s’épanouir. C’est pourquoi, on leur demande de prendre leurs responsabilités. Les femmes doivent cesser de s’inférioriser et d’accompagner. On a demandé à madame la présidente de cette fondation de nous remonter les différentes recommandations issues du sommet afin de les soumettre au gouvernement pour leur prise en compte », a-t-il indiqué.
À noter que le sommet de Kigali, qui s’est tenu du 25 au 27 novembre 2019, a été une occasion de partager des bonnes pratiques entre les femmes venues de tous les bords, afin d’accélérer le progrès en matière d’égalité des sexes et d’autonomisation des femmes dans le monde.
Malick Diakité pour Guineematin.com
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