14 journalistes ont pris part à cette session de formation. Pendant quatre jours, ils ont été outillés sur l’initiative TAKEDA, visant à soutenir l’offre des services de soins en SONU/B, SONU/C dans 15 formations sanitaires de la ville de Conakry.
A la fin de l’atelier, la représentante du ministère de la santé, Dr Maïmouna Diallo, cheffe de section santé maternelle à la direction nationale de la santé familiale et nutrition, s’est félicitée du déroulement des travaux tout en soulignant les grandes lignes du projet. « Il y a un projet TAKEDA qui vise trois pays à savoir le Togo, le Benin et la Guinée. En Guinée, nous avons l’expérience de la maladie épidémiologique à virus Ebola. Pendant cette crise sanitaire, nos femmes ne fréquentaient presque pas les structures sanitaires par peur de contracter la maladie.
De son côté, Dr Apollinaire Délamou, médecin de profession en service à l’UNFPA, est revenu sur les raisons de l’implication des journalistes dans le projet. Selon lui, les hommes de médias constituent un véritable vecteur de communication permettant la continuité des services de santé pendant cette pandémie de Covid-19. « Nous avons estimé que les journalistes sont des agents vecteurs, des personnes qui véhiculent les messages vers les communautés pour dire que les services de santé sont disponibles en cette période de pandémie Covid-19 », a dit Dr Délamou.
Il faut noter que durant les quatre jours de travaux, plusieurs thématiques ont été abordées. C’est notamment la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes, les questions d’égalité de sexe en période de Covid-19, mais aussi la prise en en charge des femmes victimes de Violences Basées sur le Genre (VBG) en cette période de Covid-19.
Alpha Assia Baldé pour Guineematin.com
Tél : 622 68 00 41