Les examens scolaires de la session 2022, prévus du 6 au 21 juin, approchent à grand pas en Guinée. A seulement quelques semaines du démarrage de ces évaluations, dans la commune urbaine de Boké, les autorités éducatives à tous les niveaux sont à pied d’œuvre pour un bon déroulement de ces examens. Quant aux candidats, ils se disent prêts à affronter les différentes épreuves, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.
Ce sont 9 827 candidats, dont 4625 filles, toutes catégories confondues, répartis dans 91 centres, qui vont affronter cette année les examens scolaires dans la préfecture de Boké. Le Directeur préfectoral de l’éducation, Ibrahima Fofana, rencontré ce mardi 17 mai 2022, est revenu sur les dispositifs mis en place pour la réussite de ces examens.
« Nous sommes prêts pour affronter ces évaluations. Cette année, il y a des nouveautés, par exemple si je me réfère aux feuilles d’examens, il y a de nouvelles feuilles, ce n’est pas comme par le passé, sur ces nouvelles feuilles le candidat n’a pas à porter sa filiation sur les copies, il ne portera que son nom et sa signature. Je vais vous dire aussi que cette fois-ci, tous les candidats et surveillants prêteront serment avant d’accéder aux différents centres. Je voudrais dire à tous les candidats de ne compter que sur leurs propres efforts, car cette année aussi, aucune fraude ne restera impunie » a laissé entendre monsieur Fofana.
Pour sa part, Mustapha Condé, enseignant du groupe scolaire Karamokoba de Boké, se réjouit du niveau d’avancement des programmes dans son établissement. « Les choses sont en bonne marche ici puisque si nous prenons les statistiques du plan de progression, nous sommes à 85% et si nous prenons les salles d’examens, tous les profs ont déjà achevé les programmes, excepté en 10ème année ou il y a 2 professeurs qui n’ont pas pu terminer le programme. Je crois que nos candidats sont prêts et s’en sortiront », a-t-il dit.
Djénab Keita, candidate au baccalauréat unique, se dit prête à affronter ces évaluations. « C’est vrai que le concours n’est pas facile, car cela demande beaucoup de travail et de courage. Mais, compte tenu du temps qu’on a eu pour traiter les sujets après nos programmes, ça me rassure et je suis prête… ».
Alors que le directeur préfectoral de l’éducation de Boké insiste que le slogan tolérance zéro vers l’excellence reste de rigueur, l’on apprend que tous les surveillants et délégués concernés par ces examens devront prêter serment pour éviter tout manquement.
Mamadou Hady Diallo
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