Accueil A LA UNE Reprofilage des routes à Mandiana : le calvaire des habitants de Mandiana1

Reprofilage des routes à Mandiana : le calvaire des habitants de Mandiana1

Au mois de juin dernier, la mairie de Mandiana a entamé des travaux de reprofilage des voiries urbaines. Ces travaux avaient suscité beaucoup d’espoir et de joie chez les populations de la ville de Mandiana. Mais, depuis le début de la saison des pluies, nombreux sont les citoyens du centre-ville qui regrettent d’avoir applaudi cette initiative de l’autorité communale. C’est le cas au quartier Mandiana1 où les populations pataugent actuellement dans la boue. Car, sur place, les routes sont devenues de vastes chantiers de boue où nul ne souhaite s’y aventurer.

Rencontrés ce vendredi, 29 juillet 2022, par le correspondant de Guineematin.com à Mandiana, ces habitants de Mandiana1 ont déploré cette situation. Djome Diallo, président de la jeunesse de ce quartier, assure que ces routes sont un véritable calvaire.

« On était tous content de ce projet de routes. Mais, aujourd’hui on a plus de difficultés qu’avant ce projet. Maintenant, partir à la mosquée ou bien au marché, c’est tout un problème. Donc, quand on dit que le travail a été mal fait, c’est vrai. Parce que la route est aujourd’hui plus impraticable qu’avant. Donc, nous demandons au maire de nous aider à mettre des chargements de gravier sur ses routes et faire des caniveaux. Parce que le maire est de ce même quartier et il voit et vit cette réalité ici », a dit Djome Diallo.

Abondant dans le sens, Mamady Kaba, habitant de Mandiana1, jure que ce projet de reprofilage n’a fait que dégrader leurs routes.

« Nous sommes fatigués ici avec ce reprofilage des routes, parce qu’on pensait que les routes allaient être très bonnes. Mais, avec cette boue, on ne peut même pas se déplacer. Même le jour de la fête, on n’a pas pu partir à la prière à cause de l’état des routes. Vraiment ce projet est venu pour gâter nos routes », a déploré Mamady Kaba.

De son côté, cette autre habitante de Mandiana1, Aminata Diakité, assure qu’ils sont devenus prisonniers dans leur propre quartier.

« Vraiment, c’est difficile pour nous d’aller au marché après la pluie. Nos mamans aussi sont paralysées à la maison à chaque fois que la pluie tombe. Même pour partir à la mosquée, c’est difficile », a dit Aminata Diakité.

De Mandiana, Mamady Konoma Keïta pour Guineematin.com

Tél. : 625 81 03 26

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