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Affaire Rémy Lamah et SOGUIMAP SARL : Dr Édouard Gnankoye Lamah et Ibrahima Traoré à la CRIEF

Les débats se poursuivent ce jeudi, 2 février 2023, à la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) dans le dossier l’Etat guinéen et la société ZMC SA contre l’ancien Ministre de la Santé, le Médecin Général Remy Lamah, et la société SOGUIMAP SARL, représentée par sa gérante, Mme Rash Kolié. Ils sont jugés pour des faits présumés de corruption dans la passation, l’exécution et le contrôle des marchés publics. A l’audience d’aujourd’hui, plusieurs témoins sont appelés à la barre pour aider la Cour à mieux connaître ce qui s’est passé dans la présente affaire. Ce sont notamment l’ancien Ministre de la santé, Dr Édouard Gnankoye Lamah, et le responsable de la passation des marchés publics dudit ministère, tous présents à l’audience, a constaté l’équipe de Guineematin.com qui était sur place.

Le procès du Médecin Général Rémy Lamah, ancien Ministre de la Santé du gouvernement Kassory, et la société SOGUIMAP SARL en est à la phase de la comparution des témoins cités par les parties. Il s’agit, dans cette affaire, de faits présumés de corruption dans la passation, l’exécution et le contrôle des marchés reprochés aux prévenus au préjudice de l’Etat guinéen et la société ZMC SA.

Le responsable de la passation des marchés publics au département de la Santé à l’époque des faits a été le premier à venir à la barre. Répondant aux questions des avocats de l’Etat dans cette procédure, Ibrahima Traoré a fait savoir à la Cour que le marché mis en cause a été passé dans le respect de la procédure normale, conformément aux dispositions du code de passation des marchés publics, notamment en son article 45.

Il lui a été posé la question de savoir si le plan de passation du marché que le ministère de la santé a passé à la société SOGUIMAP SARL avait été enregistré à l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP). Monsieur Traoré dira que cela n’est nullement indiqué dans le code de passation des marchés publics en vigueur au moment des faits. « Nous l’avons publié dans les journaux de publicité et les sites internet. S’il devait être enregistré à l’ARMP ou non, la loi ne le disait pas à l’époque. Si on en a parlé, c’est dans le nouveau code de passation des marchés publics. Nous, nous avons passé ce marché conformément au code de passation des marchés publics, les textes d’application, les décrets et les arrêtés », a expliqué ce témoin.

A suivre !

De la CRIEF, Mamadou Laafa Sow pour Guineematin.com

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