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Insécurité à Conakry : Ibrahima Gandéka assassiné par des malfaiteurs à Yattaya Plateau

Feu Ibrahima Gandeka, victime

Un homme âgé de 49 ans, du nom de Ibrahima Gandéka, connu sous le nom de Baba, a été tué par des individus armés dans la matinée d’hier, mercredi 12 juillet 2023. Les faits se sont produits au quartier Yattayah Plateau, dans la commune de Ratoma. C’est la consternation qui règne dans sa famille ce jeudi où aucune autorité n’a été aperçue, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Selon nos informations, la victime s’est réveillée tôt le mercredi matin pour se rendre à son lieu de travail. C’est en cours de route que Ibrahima Gandéka a rencontré des hommes armés, accusés de l’avoir tué pour disparaître avec les biens qu’il avait par devers lui.

Aïssata Sylla, épouse de la victime

Aïssata Sylla, épouse de la victime, explique avoir même échangé avec un des présumés assassins de son mari. « Toute la nuit d’avant-hier, j’étais avec mon mari. Le matin, quand il s’est réveillé, il s’est lavé et il a fait sa prière comme d’habitude. Il m’a dit de me lever pour fermer la porte quand il sortait. Je l’ai suivi jusqu’à la porte avant de fermer. Par la suite, j’ai pris une douche, j’ai prié. Pendant que je balayai la cour, un jeune est venu me dire qu’ils ont tué quelqu’un dans le quartier. J’ai aussitôt pris mon téléphone pour appeler le numéro de mon mari. Son numéro Orange ne marchait pas. J’ai essayé avec Areeba, un des malfaiteurs a décroché. Il a demandé qui c’était, j’ai dit que c’est la femme du propriétaire du téléphone. Il s’est fait passer pour mon mari, me disant d’envoyer 8 millions GNF, qu’il était à l’hôpital de Kobaya pour ne pas qu’il meurt parce qu’il a été attaqué par des bandits. J’ai raccroché le téléphone. J’ai donc pensé à ce que l’autre jeune m’a dit, qu’ils ont tué quelqu’un. Je suis directement partie là-bas. En chemin, le bandit m’a rappelée sur le numéro Orange de mon mari. Il a dit encore d’envoyer les 8 millions GNF. J’ai encore raccroché l’appel. J’ai continué mon chemin. Dès que je suis arrivé, j’ai poussé les gens pour voir qui c’était. J’ai vu mon cousin assis, et mon mari couché par terre. Toutes les personnes qui me connaissent savaient que c’était mon mari. Ils m’ont forcée pour me ramener à la maison », a raconté la pauvre dame, très éprouvée.

Salé Fofana, mère de brahima Gandeka

Salé Fofana, mère de la victime, dit avoir parlé avec son fils la nuit du mardi avant de se coucher. Il m’appelle tous les jours. Parfois même, il peut m’appeler 3 fois par jour. Donc, avant que je ne rentre pour me coucher, il m’a appelé, on a parlé. Le matin, j’ai fait ma prière, je suis rentrée me recoucher. Quelques minutes après, j’ai entendu la voix de l’un de mes fils qui disait, maman réveilles-toi. J’ai ouvert les yeux en lui demandant ce qui n’allait pas. Il pleurait. Je lui ai dit de se calmer. Il m’a dit que c’était difficile à expliquer. Il m’a dit que son frère Ibrahima Gandéka est décédé. Il est sorti en pleurant. Je suis restée dans la chambre, je ne savais plus quoi faire ».

Poursuivant, la pauvre mère dit qu’aucune autorité n’est venue compatir à la douleur de la famille. « Depuis hier on n’a vu aucune autorité. Personne n’est venu ici. Depuis que j’ai reçu l’information, je suis restée dans la chambre. Je viens à peine de sortir. On n’a rien décidé encore si on doit porter plainte ou pas. Je n’ai pas encore parler avec mes autres enfants », a dit Salé Fofana.

Salimatou Ben Gandeka, fille de la victime

Hassanatou Kanté pour Guineematin.com

Tel : 621 937 298

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