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Général Bafoé au procès sur le massacre du 28 septembre : « si les militaires n’étaient pas intervenus, il n’y aurait pas eu de morts »

Inspecteur Général de police Ansoumane Bafoé, commandant de la CMIS au moment du massacre

Le procès du massacre du 28 septembre 2009 se poursuit ce mardi, 5 décembre 2023, devant le tribunal criminel de Dixinn (délocalisé à la cour d’appel de Conakry). Et, c’est le Général Ansoumane Bafoé (commandant de la CMIS au moment du massacre) qui est actuellement à la barre. Cet officier de la police nationale comparaît devant cette juridiction de première instance en qualité de témoin. Et, en réponse à des questions d’un des avocats de la partie civile, il a laissé entendre qu’il n’y aurait pas eu de mort parmi les manifestants si les militaires n’étaient pas intervenus au stade.

« Il y a eu une planification qui a été faite. En plus du dispositif de la police nationale dont vous faites allusion, ma part, en tant que commandant de la compagnie mobile d’intervention et de la sécurité (CMIS), je devais sécuriser de Lansana jusqu’à la périphérie du stade. L’esplanade du stade et son pourtour devaient être sécurisés par le groupement mobile d’intervention de la gendarmerie nationale, pas des militaires… Si les militaires n’étaient pas intervenus au stade, il n’y aurait pas eu de morts… A l’intérieur du stade, c’est Toumba [Diakité] qui était le plus gradé. Puisque le groupe [de militaires] qui est entré dans le stade, c’était la garde présidentielle », a laissé entendre le Général Ansoumane Bafoé, tout confirmant que ce sont « les militaires dirigés par Toumba Diakité et les unités du colonel Moussa Tiegboro Camara qui étaient à l’intérieur du stade ».

Mamadou Baïlo Keïta pour Guineematin.com

Tél. : 622 97 27 22

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