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Retrait des licences de DJOMA, FIM et ESPACE : « Le CNRD montre enfin son vrai visage », martèle l’UFR

Boubacar Sadio Baldé, un des vices présidents de l’UFR

Les acteurs politiques dénoncent avec virulence les retraits des agréments de certains médias de notre pays. L’Union des forces (UFR) estime que la junte qui a renversé Alpha Condé en septembre 2021 montre ainsi son vrai visage. Cette prise de position est intervenue ce samedi, 25 mai 2024, à l’occasion de la reprise des assemblées générales du parti, après 3 semaines de répit. La rencontre a regroupé responsables, militants et sympathisants du parti républicain, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.

C’est à 13h que l’assemblée générale de l’Union des forces républicaines a démarré. Le président de séance, Boubacar Sadio Baldé, un des vices présidents de l’UFR, a exprimé son indignation face à la chasse engagée contre les médias par la junte guinéenne.

« L’UFR est ferme par rapport à ça, il ne peut y avoir la démocratie lorsque la presse est muselée. Il n’y a aucun pays au monde qui peut se targuer de la démocratie sans avoir le pilier essentiel de cette démocratie. Pour nous, la presse est essentielle comme la nourriture. Nous ne pouvons pas parler d’un État moderne sans la presse. Donc, notre position est claire, nous soutenons le développement et l’indépendance de la presse, et l’UFR sera à vos côtés pour tous les combats qui vont être menés. Nous condamnons fermerons ce retrait. Par cet acte, le CNRD montre son vrai visage. Parce que le 5 septembre, personne ne pouvait savoir qu’on allait en arriver là », a-t-il laissé entendre.

Par ailleurs, Boubacar Sadio Baldé a fustigé la sortie du Premier ministre Bah Oury, qui a écarté toute possibilité de tenue d’élections en fin d’année.

« Nous, on n’est pas d’accord à l’UFR, parce que qui dit premier glissement, dira forcément deuxième glissement et ainsi de suite. Vous avez vu le Congo avec Kabila qui a fait une dizaine d’années de glissement. Ils parlent du travail de l’Etat, mais le travail de l’Etat ne finit pas, le travail de l’homme ne finit pas. L’Etat, c’est continuité. Nous ne sommes pas d’accord, il faut qu’on reste dans le cadre des accords signés avec la CEDEAO », a-t-il martelé.

Abdoulaye N’koya SYLLA pour Guineematin.com

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