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Politiques/Procédures contre le travail forcé et le travail des enfants

Mme Asmaou Barry (journaliste et conseillère nationale, CNT), le doyen Amadou Diallo (ancien de la BBC), Aboubacr (Directeur de Lynx Fm), Amadou Foula Diallo (Fondateur du site FocusGuinee) et certains journalistes de Guineematin

Le travail forcé

Le travail forcé est défini comme tout travail ou service exigé d’un individu sous la menace d’une peine quelconque et pour lequel ledit individu ne s’est pas offert de plein gré.

Le travail forcé est un délit auquel toutes les entreprises et sociétés doivent prêter attention dans le cadre du respect des droits humains. Cette interdiction s’applique à toute sorte de travail forcé ou obligatoire, tel que le travail sans contrat, la servitude pour dettes ou des types d’emploi analogues.

Aucune victime de trafic humain n’a jamais été observée dans les prestations de Guineematin.com. Il n’est parfois pas évident de reconnaître des pratiques de travail forcé à première vue. Si on constate qu’un travailleur du site est soumis au travail forcé, il est important d’agir sans délai pour mettre un terme à cette pratique qui impose une contrainte au travailleur et ne pas recréer des conditions de contrainte. Tout cas de travail forcé impliquant des travailleurs du site est transmis aux autorités publiques compétentes et aux services d’appui, le cas échéant, pour être géré en vertu du droit national.

Les situations susceptibles de constituer un travail forcé comprennent par exemple :

  1. la servitude (travail effectué à titre de remboursement d’une dette dont le montant est tel qu’elle serait difficile ou impossible à effacer),
  2. des restrictions excessives à la liberté de circulation,
  3. des délais de préavis excessifs,
  4. la rétention des pièces d’identité du travailleur et d’autres documents émis par l’autorité de l’État (comme des passeports) ou des effets personnels,
  5. l’imposition de frais de recrutement ou d’embauche à payer par le travailleur au moment de sa prise de fonction,
  6. la perte ou les retards de salaire qui restreignent le droit des travailleurs à mettre fin à leur emploi dans les limites de leurs droits légaux,
  7. des amendes substantielles ou inappropriées,
  8. des châtiments corporels, le recours à des agents de sécurité ou à d’autres membres du personnel pour contraindre les travailleurs à effectuer un travail, ou
  9. d’autres restrictions qui obligent un travailleur à faire un travail contre son gré.

Le risque relatif au travail forcé peut être plus élevé pour certains types de projets et certaines catégories de travailleurs des entreprises. C’est le cas, par exemple, lorsque les entreprises sont situées dans des endroits reculés ou le statut des travailleurs migrants n’est pas défini. Lorsqu’il y a des risques de travail forcé ou de trafic humain, ceux-ci sont déterminés dans le cadre de l’évaluation environnementale et sociale, et les mesures susceptibles de les maîtriser son être inclus dans les procédures de gestion des mains d’œuvre.

Le travail des enfants

L’un des délits auxquels les employeurs doivent faire attention est le travail des enfants qui n’ont pas atteint l’âge requis.

Le site Guineematin.com examine tous les risques associés au travail des enfants par l’évaluation environnementale et sociale. Un enfant n’ayant pas atteint l’âge minimum prescrit conformément aux dispositions en vigueur dans le pays et par rapport aux valeurs et principes fondamentaux ne sera pas employé ou engagé dans notre entreprise. Les procédures de gestion de la main-d’œuvre sont fixées à 18 ans l’âge minimum d’admission à l’emploi et au recrutement en République de Guinée.

La justification des documents des travailleurs

La justification de l’âge par des documents écrits et la vérification de cette information sont des mesures importantes pour Guineematin.com afin d’éviter de recruter des enfants au travail. Selon la situation particulière de notre entreprise, il s’agit des mesures prises pour empêcher l’emploi ou le recrutement des mineurs. Guineematin.com exige aux postulants une confirmation écrite de son âge ; et lorsqu’il y a doute sur l’âge d’un postulant, nous demandons et examinons les pièces justificatives de son âge (comme un certificat de naissance, une carte nationale d’identité, un dossier médical ou universitaire, ou d’autres documents ou pièces émises par la collectivité attestant de l’âge du postulant).

Un enfant qui n’a pas encore atteint ses 18 ans ne sera pas employé ou engagé dans notre entreprise afin de présenter un danger pour lui, compromettre son éducation ou nuire à sa santé ou à son développement physique, mental, spirituel, moral ou social.

Si nous remarquons qu’un enfant n’ayant pas atteint l’âge minimum requis travaille dans notre entreprise, des mesures seront tout de suite prises pour mettre fin à son emploi ou à son recrutement d’une manière responsable, en prenant en compte l’intérêt supérieur de l’enfant.

Conakry, le 28 mai 2024

Nouhou Baldé

Administrateur Général de Guineematin.com

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