Les premières épreuves du Certificat d’études élémentaires (CEE) ont été officiellement lancées ce lundi, 10 juin 2024, en Guinée. Dans la préfecture de Mamou, le lancement a eu lieu en présence des autorités administratives préfectorales, communales et des responsables de l’éducation au centre lycée Elhadj Aboubacar Doukouré. Ce sont 7 296 candidats, dont 3 570 filles, répartis dans 43 centres d’évaluation, encadrés par 520 surveillants, qui seront évalués durant trois jours. Le chef de cabinet du gouvernorat a envoyé un message fort aux surveillants, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.
Le chef de cabinet du gouvernorat de Mamou, Mamadi Kandia Keita, a présidé la cérémonie de lancement. C’était en présence des secrétaires généraux de la préfecture, de l’inspecteur régional de l’éducation, de l’inspecteur régional du travail, du directeur préfectoral de l’éducation, du président de la délégation spéciale, entre-autre.
Mamadou Bachir Baldé, directeur préfectoral de l’éducation par intérim de Mamou, s’est dit très satisfait du démarrage de cet examen dans sa juridiction avant de rassurer que toutes les dispositions sont prises.
« Toutes les dispositions sont prises pour le bon déroulement de cet examen national à Mamou. Nous sommes très satisfaits du travail abattu par les uns et les autres. Nous espérons que les épreuves peuvent se dérouler convenablement. Dans tous les centres, les consignes données sont respectées. Partout, il y a 2 surveillants par salle. C’est pourquoi, en cas de fraude, l’intéressé va répondre devant la loi. Nous invitons les candidats, les surveillants d’éviter les pratiques déviantes pendant tous les processus », a dit le DPE par intérim.
De son côté, Elhadj Ahmadou Soumah, inspecteur régional de l’éducation de Mamou, a tout d’abord livré les statistiques avant de prodiguer de sages conseils aux candidats et aux surveillants.
« Les statistiques pour cette année dans la région administrative de Mamou sont les suivantes : 16 692 candidats, dont 8,706 filles. Ils sont répartis comme suit : à Dalaba, 3 750 candidats, dont 1 943 filles ; à Mamou, 7 296 candidats, dont 3 570 filles ; et à Pita, 5 646 candidats, dont 3 193 filles. Ils sont répartis dans 93 centres et encadrés par 1 176 surveillants, dans 588 salles. Nous demandons aux candidats de compter sur eux. Ils doivent gérer le tract. Ce sont de simples évaluations. Les innovations de cette année, c’est l’inscription en ligne. Cela nous permis de sélectionner les candidats qu’il faut. Aucun candidat ne doit venir avec un téléphone, à plus forte raison un surveillant. Notre souhait le plus ardent, c’est avoir 100% d’admis dans la région. Nous comptons sur l’engagement de tous les acteurs impliqués pour un examen réussi à Mamou », a-t-il indiqué.
Pour sa part, Mamadi Kandia Keita, le chef de cabinet du gouvernorat de Mamou, a invité les candidats à se surpasser avant de dire aux surveillants de mériter la confiance placée en eux.
« Nous interpelons tous les candidats à faire le mieux à soi-même. De la même manière qu’on les évalue dans les salles de classes toute l’année, c’est de la même manière qu’on les évalue ici. C’e sont les mêmes sujets et ce sont les mêmes encadreurs. On ne voudrait pas qu’ils soient effrayés, qu’ils s’embrouillent et qu’ils stressent… Nous demandons aux encadreurs, comme c’est des tout-petits, nos agissements peuvent les influencer. Alors, nous devons faire très attention et revoir notre façon de faire. Un enfant de 11 à 14 ans, un petit bruit peut l’emporter. Ce qu’il a appris peut-être affecté. On ne surveille pas le délégué, on surveille les candidats. Nous vous demandons d’éviter de compromettre nos évaluations finales. J’invite tout un chacun à mieux faire. Méritez donc la confiance placée en vous. Vous n’êtes seuls. Mais, si on vous a choisi, c’est par confiance. Par conséquent aidez le pays à aller de l’avant », a lancé le chef de cabinet du gouvernorat.
De Mamou, Boubacar Ramadan Barry pour Guineematin.com
