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N’Zérékoré : 21 653 candidats, dont 8 069 filles, s’apprêtent à affronter les épreuves du BEPC 2024

Inspection régionale de N'Zérékoré

Les épreuves du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) de la session 2024 vont débuter demain, vendredi 14 juin 2024, en Guinée. Avant le début de ces évaluations, les autorités à tous les niveaux s’activent pour un démarrage effectif des épreuves. C’est le cas à N’Zérékoré où, Gbato Donzo, inspecteur régional de l’éducation, assure que tout est prêt pour le lancement des épreuves, qui concernent 21 653 candidats, dont 8 069 filles. Il l’a fait savoir dans un entretien accordé ce jeudi un des correspondants de Guineematin.com basé dans la capitale de la région forestière.
Dans quelques heures, les candidats au BEPC de la session 2024 vont commencer les épreuves sur toute l’étendue du territoire national.

Gbato Donzo, inspecteur régional de l’éducation de N’Zérékoré, dit que toutes les dispositions sont prises pour le lancement des épreuves dans sa juridiction.

Gbato Donzo, inspecteur régional de l’éducation de N’Zérékoré

« Par rapport aux préparatifs, il n’y a pas eu de problèmes. Les centres sont déjà prêts à recevoir les candidats. Je vais même dire que tous les candidats connaissent maintenant là où ils seront et où ils doivent s’asseoir pour composer. C’est depuis ce matin que les candidats ont rallié leurs centres pour identifier leurs salles et leurs places », a fait savoir Gbato Donzo.

Par ailleurs, l’inspecteur régional de l’éducation de N’Zérékoré a apporté des précisions sur le nombre de candidats qui vont affronter les épreuves du brevet dans la région forestière.

« Au niveau de la région, nous avons 21 016 candidats pour l’enseignement général, dont 7998 filles ; et 637 candidats, dont 71 filles, pour le franco-arabe. Ce qui fait un effectif total de 21 653 candidats, dont 8 069 filles. Ceux-ci vont composer dans soixante (60) centres répartis en 733 salles. Si déjà le nombre de centres et de salles sont connus, ça voudrait dire qu’on a fini tout ce qui devait être fait dans les préparatifs. L’information de dernière minute que nous avons reçue, c’est que certains candidats n’avaient pas de photos sur leurs cartes d’identité.  Mais, le numérique aidant, ce problème a été immédiatement résolu, parce qu’avec le système informatique, les choses sont beaucoup plus faciles et rapides… »

En ce qui concerne la nouveauté dans ces examens pour cette année, l’inspecteur régional de l’éducation informe : « On ne va pas toujours continuer à dire qu’il faut innover chaque année, mais il s’agit de capitaliser les acquis. Tous ce qui étaient bon va être capitalisé et amélioré. La spécialité, peut-être, est de faire de sorte que les candidats ne soient pas effrayés, de les mettre en confiance. Nous voulons faire de sorte que les élèves apprennent sans peur. Mais cela ne voudrait pas aussi dire qu’on va les laisser faire. Le slogan « tolérance zéro » reste toujours maintenu, mais dans le respect de la dignité, des droits et de la religion de l’autre », précise-t-il.

En outre, l’inspecteur régional de l’éducation de N’Zérékoré, conscient de l’effort des communautés et des enseignants contractuels dans l’exécution des programmes, a remercié ces derniers avant de lancer un message de confiance et de sérénité.

« Avant de lancer mon message, je voudrais remercier l’ensemble des acteurs éducatifs, des communautés qui nous ont beaucoup aidés dans les écoles depuis plus de 10 ans à travers la prise en charge des contractuels communautaires, la répartition des mobiliers et autres. À ce niveau où nous sommes, si ça ne se limitait seulement qu’aux enseignants titulaires, on n’en serait pas là. Le message que j’ai pour les enseignants est que durant toute l’année, ils ont eu à accompagner et préparer ces élèves pour ces épreuves, et cela suffit largement pour l’aide qu’ils pouvaient leur apporter. Ce n’est pas maintenant là qu’il faut dire qu’on doit aider. Tout ce qu’ils ont enseigné aux élèves est très suffisant et leur permet de bien d’affronter les épreuves. Qu’il n’y ait pas de particularités pour tel ou tel candidat, mais qu’il y ait l’égalité pour que les meilleurs triomphent. Aux parents, c’est de mettre les enfants en confiance, de se dire que les enfants ont été suffisamment préparés. Il n’y a pas à paniquer, puisque c’est pour former des citoyens compétents et compétitifs. Aussi aux candidats, c’est d’être confiants et d’avoir confiance en soi, d’être sereins dans les salles et de ne pas se comparer à un autre. Qu’ils considèrent les surveillants comme ceux qui sont venus établir la légalité », a lancé Gbato Donzo, inspecteur régional de l’éducation.

De N’Zérékoré, Jean David Loua pour Guineematin.com

Tél : (+224) 620.58.60.02

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