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Une fille de 11 ans violemment agressée à Sinta : “Elle saignait de la tête et du cou” (Hôpital)

Kadiatou Diallo, victime d'agression

Les faits se sont produits hier, lundi 1er juillet 2024, à Bendè (un district relevant de la commune rurale de Sinta, dans la préfecture de Télimélé). La victime, Kadiatou Diallo, est une élève âgée de 11 ans. Elle a été agressée par deux individus qui lui ont asséné des coups à la tête et au niveau du cou.

Selon les informations confiées à Guineematin.com, c’est au niveau d’une rivière située entre les villages de Kora et Madinadian (dans le district de Bendè) que cette pauvre fille a été prise à partie par ses deux bourreaux. Après cette agression ayant entraîné des blessures, Kadiatou Diallo a été évacuée d’urgence à l’hôpital préfectoral de Télimélé pour des soins.

Dr Moussa Diallo, chef service des urgences à l’hôpital préfectoral de Télimélé

« On a reçu une jeune fille du nom de Kadiatou Diallo, âgée de 11 ans et élève d’une école coranique, sous couvert de Mamadou Dadhi Diallo, tous résidents à Sinta aux environs de 15 heures45’. Elle saignait au niveau de la tête et au niveau du cou. Selon les circonstances, elle était partie au marigot pour puiser de l’eau. C’est là-bas qu’elle a rencontré deux inconnus qui l’ont agressée. A travers les cris, un jeune est venu s’enquérir de la situation, directement ces deux inconnus ont disparu dans la nature. Comme je l’ai dit, elle saignait au niveau de la tête et du cou. Ils sont venus, elle était consciente et les paramètres étaient stables. Elle a reçu les premiers soins. Nous avons fait en même temps un petit bilan et on a trouvé vraiment qu’elle a perdu beaucoup de sang. On a décidé de faire une transfusion sanguine. Donc comme diagnostic, on a trouvé un traumatisme crânien, mais pas une perte de connaissance. Il y avait une plaie associée de la tête qu’on appelle la région pariétale et de la face latérale gauche du cou. On avait également suspecté une fracture mandibulaire. Vraiment on a fait les premiers soins, mais aux environs de 20 heures, les parents ont décidé de l’envoyer à Conakry pour une meilleure prise en charge. On ne peut pas affirmer qu’elle est hors danger, parce que là où elle a subi ce traumatisme, ce sont vraiment des parties sensibles notamment au niveau du cou ici il y a une artère, quand elle est atteinte, si la personne n’a pas de chance, elle peut mourir dans les 30 minutes qui suivent. Pour le moment, comme la conscience est là, on va dire qu’elle est stable. Si elle reçoit des soins qui sont très appropriés, on a l’espoir qu’elle va s’en sortir. On peut décrire les blessures par exemple au niveau du cou, la blessure ressemble à une arme blanche, un coup de poignard. En ce qui concerne le cas de viol, il faut voir l’état dans lequel on retrouve le patient. On a demandé aux parents : est-ce que le pagne qui est là était déchiré ? Ils ont dit qu’ils n’ont pas constaté cela. En tout cas on a déduit une sorte de bagarre rude. On peut penser à une tentative de viol. Mais à ce niveau-là on a fait appel aux gynécologues qui disent qu’il n’y avait pas de particularités à ce niveau », a expliqué Dr Moussa Diallo, le chef de service des urgences à l’hôpital préfectoral de Télimélé.

Aux dernières nouvelles, la victime a été évacuée à l’hôpital Sino-guinéen de Conakry pour des soins plus appropriés.

Amadou Baïlo Batouala Diallo pour Guineematin.com

Tel : 628516796

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