Un atelier de réflexion sur les contraintes de la presse écrite à l’ère du numérique a débuté ce mardi, 23 juillet 2024, à Conakry. Ledit atelier va durer deux jours et il réunit plusieurs hommes de médias. C’est le ministère de l’information et de la communication qui sert de cadre à cette rencontre d’échange et de partage d’expérience facilitée par le fonds d’appui aux médias, a appris Guineematin.com à travers un de ses reporters.
La survie du journal papier face à la vulgarisation et à la démocratisation de l’accès de la technologie numérique à l’ensemble de la société constitue une préoccupation des institutions internationales comme l’unesco, l’OIF et tant d’autres. Certains observateurs prédisent la disparition du journal papier vers 2040. La présidente de l’AGEPI, Aminata Camara, parle d’une menace réelle.
“Il faut le reconnaître, la presse écrite guinéenne est à la croisée des chemins. En plus de ses problèmes avec les annonces et les méventes des journaux, elle est aujourd’hui sous une menace réelle. L’objectif entre autres de cet atelier est d’identifier les contraintes et de replacer cette presse dans sa mission originelle. J’ose croire qu’au terme de deux jours d’intenses travaux un rapport portant sur la problématique de la presse écrite guinéenne sera produit. Et soyez sûrs que les propositions et les recommandations issues de cet atelier seront prises en compte dans le souci de relever ce grand défi auquel nous nous trouvons face à l’heure du numérique”, a-t-elle rassuré.
Le secrétaire général du ministère de l’information et de la communication, représentant le ministre à la cérémonie de lancement de cet atelier, parle de l’importance de cette rencontre pour la survie de la presse écrite.
“ C’est avec un grand honneur que je prends la parole pour lancer cet atelier de réflexion sur les contraintes de la presse écrite à l’ère du numérique en Guinée. Durant deux jours, vous allez réfléchir sur les enjeux et les défis liés au fonctionnement de nos médias face à la transformation numérique. Il sera également question de définir des pistes pour la survie de la presse guinéenne dans ce contexte socio-économique et technologique. Cette action s’inscrit dans la dynamique du chef de l’Etat, le Général de corps d’armée Mamady Doumbouya, du Premier ministre Bah Oury, de réformer les institutions et de refonder les structures qui sont engagées notamment dans les médias en Guinée”, a dit Souleymane Thiaguel Bah.
Le rapport de cet atelier est attendu demain à la fin des travaux. Un rapport qui va permettre à la presse écrite de survivre dans les années à venir.
Amadou Lama Diallo pour Guineematin.com
Tel : 610908741
