Accueil A LA UNE Lambanyi : une route secondaire complètement dégradée fait souffrir les populations

Lambanyi : une route secondaire complètement dégradée fait souffrir les populations

La secondaire qui part du carrefour canadien en passant par les quartiers de Simambossya pour rejoindre la corniche au niveau de la station Shell de Lambanyi, à quelques mètres de l’université Gandhi, donnent des courbatures aux usagers. Ceci, à cause de sa dégradation très poussée, surtout en cette période de grandes pluies. Les nids de poule et les trous béants qui se sont creusés sur la chaussée rendent la circulation assez compliquée.

Au niveau du carrefour de la station shell par exemple, la dégradation profonde de la route est visible jusqu’en face du cimetière en remontant vers l’université Mahatma Gandhi. Ensuite, sur la même ligne, juste au niveau de l’université Général Lansana Conté de Lambanyi, des gros trous remplis d’eau stagnante entravent la circulation.

Plus loin, en continuant vers la sortie du carrefour canadien, le constat sur place est alarmant. La route est impraticable, les taximotards et autres utilisateurs d’engins roulant sur la zone souffrent le martyre. Entre des trous relativement profonds, des flaques d’eau et autres creux un peu partout sur la chaussée, les conducteurs affrontent les secousses de façon constante. Un conducteur de Mototaxi que nous avons rencontré sur place raconte les péripéties que ses camarades et lui traversent à longueur de journée.

Mamoudou Barry, Taximotard sur la zone

« Cela va faire bientôt deux ans que nous sommes confrontés à l’état déplorable de cette route. Comme vous avez pu le constater, la route de notre quartier est complètement gâtée, et nous nous travaillons ici. Cette situation est difficile à vivre, surtout pour ceux qui ont des voitures dans le quartier. Nous les motards, nous pouvons bifurquer à gauche ou à droite en suivant le côté moins dégradé, mais les voitures ne le peuvent pas. Parfois, des automobilistes font du sur place ici, nous sommes obligés de leur porter main forte en poussant de toutes nos forces pour qu’ils sortent des trous et qu’ils parviennent à continuer leur chemin. C’est une situation difficile pour tout le monde dans la zone, c’est pourquoi nous prions les autorités de bien vouloir accepter de réparer cette route pour nous, surtout que c’est un quartier très peuplé », a dit Mamoudou Barry.

En attendant que la direction nationale des voiries urbaines entende les cris de cœur des citoyens fortement éprouvés par la situation des routes dégradées à Conakry, les populations continuent à souffrir, alors les voiries bitumées ne semblent pas résister au temps.

Issiaga Barry pour Guineematin.com

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