Joint au téléphone cet-après midi par Guineematin.com, l’honorable Yaya Sangaré, élu local, côté malien, n’a pu commenter le conflit d’hier : « Je suis en réunion et un peu éloigné de la zone… », a notamment répondu le député malien.
Parlant du traitement des victimes de cet affrontement, monsieur Souleymane Kéita a indiqué qu’ils sont dans un poste de santé local, « au district de Kantédougou Balandougou… ».
Sur le conflit, le préfet de Mandiana dit que ses administrés ont été attaqués : « les maliens viennent de Samayah. Mais, la mine dont on parle, il n’y a aucune ambiguïté possible, elle est dans la partie guinéenne », estime monsieur Kéita, déplorant la non matérialisation des frontières. « C’est de manière consensuelle que les gens se disent notre limite est à ce niveau », précise le préfet, déplorant les risques que tout cela comporte.
Concernant l’atmosphère actuel dans la zone, le premier responsable de Mandiana annonce une accalmie : « Je viens tout de suite d’arriver de là-bas. Je suis allé moi-même sur le terrain… », indique le préfet.
Selon des informations concordantes confiées à Guineematin.com, cet affrontement qui a éclaté à 14 heures s’est prolongé hier jusqu’à 18 heures. Les communautés guinéennes et maliennes- dont certaines ont des familles de part et d’autre de la frontière- s’opposent souvent autour des zones minières qui font l’objet d’une exploitation artisane.
Interrogés tour à tour, il y a quelques semaines, par l’envoyé spécial de Guineematin.com à Mandiana, Niantanina et Yanfoyla, les responsables, populations et députés guinéens et maliens ont tous condamnés ces affrontements entre les frères de ces deux pays et appelé les autorités compétentes (guinéennes et maliennes) à procéder à une matérialisation de la frontière pour éviter des conflits encore plus dramatique.
Guineematin.com suit de très près cette actualité
Nous y reviendrons
Nouhou Baldé