A cette occasion le comité a eu à présenter le cadre juridique et le cadre de transparence que la CENI veut mettre en place pour donner une conduite claire, participative et de confiance pour tous les acteurs en Guinée.
Dans son intervention, monsieur Ibrahima Kalil Keïta, vice-président de la CENI et président dudit comité, est revenu sur les raisons de la mise en place du comité inter parti (CIP). «C’est dans le souci de consolider mieux les performances de la CENI, mieux offrir un cadre de partage de l’information électoral entre nous ».
Selon lui, ces rencontre d’échanges avec les partis politiques et tous les autres partenaires du processus électoral serait une bonne tradition dans leurs relations autour des opérations électorales, notamment la présidentielle et les communales.
De son coté, monsieur Bakary Fofana, le président de la CENI, a précisé que la rencontre avec les acteurs du processus électoral vise à apporter les observations, les remarques pour permettre à la CENI de rentrer dans le processus de mise en œuvre des activités électorales pour 2015.
Pour sa part, Mme Camara Djénabou Touré, commissaire de la CENI a fait une brève présentation du chronogramme des deux élections, dans laquelle elle a rappelé le cadre juridique des élections. « La CENI a besoin de 265 jours pour pouvoir organiser l’élection présidentielle », dit-elle. Djeynabou Touré a surtout insisté sur le fait que « la CENI ne fixe pas la date des élections. C’est le président de la République qui fixe la date des élections. C’est lui qui convoque le corps électoral pour le scrutin. La CENI déroule un chronogramme pour lui permettre d’arriver conformément à la loi à une proposition de date », précise Mme Camara Djeynabou Touré.
Parlant des différentes opérations déroulées par la CENI pour les élections présidentielles, Djeynabou Touré a dit que le gouvernement guinéen a inscrit 250 milliards de francs guinéens dans la loi des finances de l’Assemblée nationale, sans oublier de rappeler le budget préalablement fait par la CENI pour l’organisation de l’élection communale en 2014. « Une partie était décaissée pour faire les corrections, mais qui ne peut plus être utilisée aujourd’hui pour les communales. La CENI a été confrontée à des contraintes juridiques et l’urgence sanitaire qui avait empêché de terminer la cartographie qui empêche la CENI d’organiser l’élection communale cette année ».
Yacine Sylla pour Guineematin.com
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