Selon nos informations, pour son audition du jour, après avoir rappelé que Le Lynx est un satirique, donc qui doit faire rire, le doyen Souleymane Diallo a maintenu et défendu le contenu de l’article incriminé, y compris le titre : « La Martine à la tête de la HAC : Du n’importe quoi !». Il a donc réitéré ses dénonciations des conditions par lesquels Martine Condé s’est hissée à la tête de la Haute Autorité de la Communication.
Pour sa part, l’avocat du journaliste, n’ayant pas été accepté dans ce débat, s’est dit choqué de cette attitude qui n’est pas conforme à ce que prévoit la loi. « En principe, lorsque vous avez des griefs devant n’importe quelle institution, la constitution vous donne le droit de venir avec votre avocat. Je suis son avocat. Mais, ils ont refusé que j’entre dans la salle. Je me demande pour quelles raisons. Même en matière correctionnelle, dès que vous êtes arrêté, le citoyen a immédiatement le droit d’être accompagné par son avocat. C’est la constitution qui le dit, ce n’est pas moi », se plaignait l’avocat devant le reporter de Guineematin.com
Dire que la HAC commence mal son boulot est peu dire. Surtout quand on apprend que d’autres confrères ont également été convoqués. On aurait notamment reprouvé l’usage de certains qualificatifs à nos amis des Grandes Gueules de la radio Espace Fm. Il est clair que les bonnes graines, parmi le lot de militants de la HAC auront du mal à exercer…
Aissatou Diallo et Nouhou Baldé pour Guineematin.com