Au quartier Sarakoléa, l’eau de robinet ne vient qu’une seule et unique fois dans le mois. « L’eau ne vient pas chez nous ici depuis deux mois. Nous ne savons pas ce qui se passe. Nous souffrons trop dans ce quartier. Nous sommes obligés d’aller à la source Koukou, alors que nous sommes en période d’épidémie d’Ebola », a expliqué Aïssata Sylla, au correspondant de Guineematin.com basé dans la ville.
Dans les quartiers de Damakania, Tafory, Manquepas et Kénèndé, situés dans la commune urbaine, c’est la même situation. Là aussi, les citoyens ont des difficultés pour s’approvisionner en eau potable. « On nous dit ici que pour éviter Ebola, il faut laver les mains et être propre, alors qu’il n’y a pas d’eau à la pompe. C’est grave ! », dit Mabinty Soumah, qui réside au quartier Tafory.
« Chaque fin de mois, ils nous exigent de payer une facture d’eau à des prix non équivalents à ce que nous consommons. L’eau ne vient qu’une seule fois dans le mois», déclare Mariam Keita, qui habite à Kénéndé.
Interrogé sur ce sujet, Mr. Keita, responsable d’exploitation du service national d’aménagement des points d’eau (SNAP), se justifie : « Nous avons un problème d’approvisionnement de nos sites en carburant. A cela s’ajoute des pannes répétées de nos groupes électrogènes… ».
L’eau et l’électricité sont les deux promesses de campagne que le président Alpha Condé avait promis de relever dès les premiers mois de sa fonction à la magistrature suprême. A quelques mois de la fin de son mandat, les Guinéens manquent toujours d’eau et d’électricité à Conakry et à l’intérieur du pays.
De Kindia, Daman Mansaré pour Guineematin.com