Le coordinateur, Kandet Bangoura, explique que ces phénomènes sont dus aux émissions de gaz à effet de serre qui sont des paramètres réchauffant de notre atmosphère et qui perturbent la pluviométrie.
Financé par le fonds pour l’environnement mondial, ce projet couvre 4 sites pilotes que sont : les îles Kaback, Kakossa, Kito et Koba. Sur place, les conséquences sont énormes avec la montée des eaux, souligne Thierno Barry, expert chargé du renforcement des capacités. C’est le cas à Kaback où la grande digue de protection de l’île a cédé, entrainant la destruction de plus de mille hectares.
Afin d’éviter l’irréparable, des campagnes de sensibilisation sont entreprises auprès des populations. Restaurer la mangrove en plantant des essences à croissance rapide, moderniser les techniques de production du sel, faire connaitre les ruches kenyanes sont entre autres solutions préconisées.
Plusieurs défis restent donc à relever pour contenir la furie des eaux de mer qui dictent leur loi sur les côtes. Le projet de renforcement de la résilience et adaptation au changement climatique compte aller loin. Cependant, sa durée est de 4 ans. Le financement prend normalement fin en 2015. Les spécialistes s’accordent sur un fait, il faut le prolonger pour le bien des générations actuelles et futures.
Mamadou Samba Sow pour Guineematin.com
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