Pourquoi la pauvre population seule paye le prix de la crise ?
Des mauvaises langues racontaient même qu’un des ministres était avec sa fille ; et, l’autre, des amis dont un qui était avec lui en Côte d’Ivoire…
Cette attitude est paradoxale dans un pays où l’Etat vient de créer une nouvelle taxe sur la tête de la population, prétextant que l’épidémie d’Ebola a dévasté l’économie nationale.
Surtout que cette mission ne consistait qu’à se rendre à Mamou et à Dalaba pour toucher du doigt les réalisations d’un programme financé par la Banque Mondiale.
Ne parlez surtout pas de leurs vies mondaines ou celles de leurs enfants en occident pendant que la crise nous étrangle !
Il y a un peu plus d’un mois, les français (qui ne souffrent pas comme nous !) avaient protesté jusqu’à faire rembourser leur Premier ministre 2 500 euros estimés être l’équivalent des billets de voyage de ses deux enfants avec lesquels il s’était rendu à Berlin pour la finale de la ligue des champions.
Mais, ça, c’est en France ! Allez, chers guinéens et guinéennes : serrez la ceinture ; payer plus, même si ça vous étouffe pour permettre à nos gouvernants et hauts cadres de bien jouir des prérogatives et délices du pouvoir ! Peut-être qu’ils vous béniront un jour…
De retour de Mamou, Thierno Amadou Camara, envoyé spécial de Guineematin.com
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