Malgré les multiples transactions qui s’effectuent sur cet axe, la route est très dégradée. Elles est d’ailleurs impraticable à des endroits où vous ne pourrez passer seuls, même à l’aide de vos passagers. Cette difficile situation a fait naître une opportunité à des jeunes chômeurs qui ont pris d’assaut les endroits impossibles où ils vous font leur « marché » où les véhicules sont embourbés ! Le passage est négocier entre 50 000 à 150 000 francs guinéens, selon l’engin. Et, ces « marchés » existent un peu partout, notamment à N’Diarré, Djana, Bandiagara…
Par exemple à N’Diarré, un village situé à quelques kilomètres de la commune rurale de Tanéné où un chauffeur d’un camion a confié à l’envoyé spécial de Guineematin.com avoir passé 12 jours embourbé sur ces lieux.
Également à Djana, un village se trouvant à 8 Km à la sortie de Koumbia, il y a une dizaine de véhicules embourbés qui doivent suivre, tour à tour, l’orientation des jeunes qui seront évidemment rémunérés en fonction du poids de ces véhicules.
A Bandiagara, c’est pire ! Des camions sont bloqués depuis des jours et ont du mal à trouver le départ. C’est d’ailleurs là que le véhicule au bord duquel notre envoyé spécial a également « patienté » 40 minutes pour trouver un passage.
Bref, avec ces innombrables dégradations, sur les 190 kilomètres qui séparent Boké à Gaoual l’envoyé spécial de Guineematin.com avait déjà passé dix heures au moment où il rédigeait ces lignes (23H 50′) à Bandiagara.
Sur la route de Touba (Gaoual), Mamadou Diouldé Diallo pour Guineematin.com