C’est ainsi que dès la publication du décret nommant les membres du conseil d’administration de l’ANAIM, mardi dernier, il a jugé bon de faire un tour express à Kamsar. Question de colmater certaines brèches et glaner des soutiens. A coup de promesses inconsidérées, et probablement à l’aide de pièces sonnantes et trébuchantes distribuées çà et là. La sortie sur certains sites d’information d’un responsable syndical cherchant à tresser des lauriers au directeur n’a rien de fortuit. Ne trouvant rien d’autre à brandir, sauf le fait que les travailleurs perçoivent des allocations familiales (quoi de plus normal ?), il n’aura fait que confirmer ce que tout le monde sait : le désarroi dans lequel baigne actuellement la direction de l’ANAIM !
Par ailleurs, il est à craindre que d’autres mouvements de protestation, dans un climat aussi délétère que celui qui prévaut aujourd’hui, ne viennent contrarier le bon déroulement d’un projet important pour le pays : l’extension du port de Kamsar dont les infrastructures relèvent également de l’ANAIM.
Maintenant que le conseil d’administration est mis en place, et que les regards sont tournés vers celui à qui reviendra la décision finale, une question est sur toutes les lèvres : jusqu’à quand va tenir le directeur déjà paniqué ?
A suivre !
Karifa Camara