D’entrée, l’honneur est revenu au président du bureau exécutif de ladite structure (CRAC), Ismaël Dioubaté de demander à l’assistance d’observer une minute de silence à la mémoire du journaliste Mohamed Koula Diallo assassiné le 5 février dernier au siège de l’UFDG à Conakry. Poursuivant son intervention, il a expliqué le passage du CRAC à la CRAC en ces termes :
‘’ Nous au niveau du CRAC, entendu bien collectif pour la réélection du Pr Alpha Condé en 2015 dès le premier tour. Nous avons dit haut et fort dans cette salle et beaucoup d’entre vous étaient là. A l’époque nous avons donné les mobiles, les raisons et on a pu démontrer pourquoi le Pr Alpha Condé devrait être réélu dès le premier tour. Et il y a certains à l’époque qui avaient posé la question, après la réélection du Pr Alpha Condé que deviendrait le CRAC.
Nous avons répondu que le CRAC était mort après la réélection du Pr Alpha Condé et certains guinéens se souviennent encore de ça. Oui, le CRAC est mort et la mission a été bien accomplie. Mais est-ce qu’à dire que les activités politiques des membres et des hauts cadres du CRAC s’arrêtent là ? Non. Nous avons réfléchi et nous sommes passés du CRAC à la CRAC. Convergence Républicaine pour les Acquis du Changement ‘’, dira-t-il entre autres avant d’ajouter que leur mouvement veut défendre les institutions et tous les acquis économiques qui ont été selon lui, obtenus durant le premier quinquennat du présent Alpha Condé et consolider ce qui va être fait tout en veillant sur la bonne marche des institutions.
A un moment donné, accuse M. Yayo, vous avez entendu parler d’un symbole de souveraineté en Guinée. C’était Air Guinée. Il a été bradé sous la deuxième République. Le ministre des Transports à l’époque, c’était M. Cellou Dalein et le ministre des Finances à l’époque était M. Cheick Amadou Camara. Le Boeing 737 200, quand on a fait l’amortissement, il devait revenir à 6 millions de dollars. Or, on a revendu le Boeing à 5 millions de dollars. Le directeur d’Air Guinée à l’époque, M. Barry Boye avait déjà commandé les groupes qui se chiffraient à 600 000 dollars. Ce marché de dupe a été fait au nom de l’Etat. La règle voudrait que dans le cadre de la continuité de l’Etat que des informations judiciaires soient ouvertes à l’encontre des déprédateurs de notre économie nationale…. ”
Ibrahima Sory Cissé