Le premier constat est qu’il y a peu d’affluence et les prix sont à la hausse, si l’on en croit certains vendeurs. Ils espèrent cependant que les choses vont changer dans les prochains jours. Pour Diallo Boubacar, vendeur grossiste de fournitures scolaires, les prix ont augmenté cette année, à cause des devises étrangères : « par exemple, un carton de cahiers coûte 150 000 francs guinéens. Mais, ça varie parce que la qualité des cahiers diffère. Le prix des stylos varie aussi selon la qualité, parce qu’il y a beaucoup de qualités. Ceux qui sont de bonne qualité, on revend le carton à 500 000 Francs guinéens. Il y a encore pour 300 000 fg, pour 450 000 fg. Pour les boîtes mathématiques on revend le paquet à 55 000 et les ardoises, le carton est à 450 000 fg », a-t-il expliqué.
Il rajoute qu’ils n’ont que peu de clients : « vous savez, il y a des clients qui attendent à la dernière minute pour venir faire des achats de fournitures scolaire pour leurs enfants. Il y a d’autres même qui sont venus à un mois de l’ouverture des classes pour les achats », a dit monsieur Boubacar Diallo.
Comparativement aux prix de l’année dernière, notre interlocuteur dit qu’il n’y a pas assez de différence cette année : « c’était comme l’année dernière, ça n’a pas changé. Certains clients qui n’ont pas les moyens se plaignent des prix, mais par contre d’autres ne se plaignent pas », soutient monsieur Diallo.
Elle a dit son espoir de voir venir les clients : « obligatoirement les clients viendront payer les fournitures scolaires pour leurs enfants qui iront à l’école. Chaque année je suis là, même si c’est cher ils vont venir », dit la vendeuse.
Kadiatou Bangoura, parente d’élève, rencontrée au Marché Madina, trouve cher le prix de ces fournitures : « les prix sont trop chers, j’ai acheté quelques livres. Ils m’ont dit qu’un livre c’est entre 20 000 et 30 000 francs guinéens. Avant, on pouvait avoir ce même livre à 10 000 fg. C’est vraiment cher », s’est plaint la bonne femme.
Par contre Moussa Keita, un autre parent d’élèves soutient que le marché n’a pas varié mais, c’est son revenu qui est faible : « depuis deux ans, le marché n’a pas varié. C’est presque les mêmes prix. C’est l’argent qui est rare. J’ai acheté un paquet de cahiers à 15 000 fg, l’année passée c’était aussi à 15 000. Pour moi c’est le revenu qui est faible », estime monsieur Keita.
Kadiatou Baldé pour Guineematin.com
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