Selon Michel Kamano « les besoins sont tellement énormes, même si demain on avait un puits de pétrole, il y aurait des dépenses qui ne seraient pas encore couvertes par le budget. Le budget d’aujourd’hui, même si on le multiplie par dix, il y aura des besoins qui ne seront pas couverts », a-t-il mentionné.
Par ailleurs, l’ancien président du Conseil Economique et Social dira qu’en finançant les priorités « nous renforçons notre capacité économique en particulier, nous sécurisons nos réalités sociales et nous garantissons un progrès pour le mieux- être de nos populations », soutient monsieur Kamano.
Plus loin, il a invité le gouvernement à améliorer les recettes car, dit-t-il, au regard de la forte demande de la dépense, il y a encore des niches vers lesquelles il faut aller pour trouver de nouvelles recettes. « Nous appelons le gouvernement à aller vers ces nouvelles niches pour améliorer les recettes en venant avec la loi de finance rectificative. Nous lançons aussi un appel au gouvernement pour dire qu’il y a certaines dépenses qui sont actuellement élevées sur lesquelles le gouvernement devrait faire des reformes. Quand vous mettez ensemble les dépenses pour l’achat de carburant et les dépenses pour achat des mobiliers de bureau. Avec ces exemples, on peut faire un effort pour les réduire et augmenter les investissements parce que ce sont les investissements qui peuvent amener le progrès et donner beaucoup plus d’emploi, donner plus de bien être à la population », a-t-il fait observer.
Saidou Hady Diallo pour Guineematin.com
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