Pour la région administrative de Boké, la formation concerne au total 151 chefs de groupes techniques (bien 151 au lieu de 161 comme écrit précédemment), venus des préfectures de Boffa, Boké, Fria, Gaoual et Koundara. Elle a débutée ce lundi 02 janvier 2017, en présence des responsables locaux de l’éducation et superviseur national venu de Conakry, au complexe scolaire privé Al-Rahma (dans la commune urbaine de Boké), a constaté le correspondant local Guineematin.com sur place.
Par ailleurs, selon le constat personnel de notre correspondant local, sur les 161 participants annoncés, il y a beaucoup d’absents en ce premier jour de l’atelier. Le manque d’informations au niveau local en serait la cause. C’est à dire au niveau des directions préfectorales de l’éducation des cinq (5) préfectures de la région, chaque DPE devrait fournir une liste des professeurs n’ayant pas bénéficié de cette formation lors du premier atelier. Mais à des endroits, notamment Koundara, c’est malheureusement ce qui s’est passé, soit par déficit d’information, soit par volonté de ceux qui choisissent. Même s’il ne s’est exprimé sur ce sujet, visiblement, on se rend compte que le superviseur national est très embarrassé par cette situation, parce qu’il est très mal entendu que des gens suivent deux fois la même formation tandis que d’autres n’en ont jamais bénéficié.
En outre, dans les causeries entre participants, on capte des murmures : « quelques soient les formations que nous (professeurs) recevrons, si les conditions de vie de l’enseignant ne sont pas améliorées, ça n’aura jamais d’impacts positifs sur le système éducatif », disent-ils.
De Boké, Mamadou Diouldé Diallo pour Guineematin.com
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