Pour Thomas Guénolé, le fondateur de ce prix, l’objectif est le suivant : « cette distinction est décernée avec humour pour inciter la classe politique à moins mentir, pour sensibiliser le journalisme politique à l’importance du fact-checking, et pour encourager le grand public à vérifier la véracité de ce que dit le personnel politique ».
Résultat, cette année, le prix a été décerné ce mercredi à Robert Ménard “pour son incroyable constance dans le mensonge lorsqu’il évoque l’immigration”, précise le site. Et les journalistes de rappeler certaines informations erronées relayées par le maire : un festival de musique dont une zone aurait été réservée aux femmes pour les protéger des migrants, le turc et l’arabe enseignés à la place du français à l’école, l’immigration composée à 40% du regroupement familial et à 75% de Maghrébins et de Turcs.
Voici le palmarès complet (rendez-vous sur le site pour voir les justifications)
- Prix spécial du jury pour l’ensemble de sa carrière : Nicolas Sarkozy
- Prix « Un certain regard » pour des mensonges particulièrement absurdes ou bizarres : Christian Estrosi
- « Prix Jacques Dutronc » du plus beau retournement de veste : François Fillon
- Prix du « Naufrage en politique » : Maud Fontenoy
- Prix du « Grand Remplacement » : Jean-Pierre Chevènement
- Prix du Jeune espoir, meilleur menteur de moins de 45 ans : Nicolas Bay et Florian Philippot
- Prix du meilleur menteur politique à l’étranger : Donald Trump
A noter que Robert Ménard succède à Marine Le Pen élue pour l’année 2015.