Selon le tuteur de la fille, Layeba Condé, l’acte s’est produit à quelques mètres du marché Gbessia aux environs de 19 heures au moment où elle revendait des articles de friperie. « C’était le lundi soir à 19 heures. Elle revendait des képis au marché Gbessia rond-point. Le monsieur lui a dit de le suivre pour qu’il achète des képis. Arrivée dans un coin, la fille lui dit qu’elle ne peut pas aller plus loin. Mais, l’homme a insisté et elle a suivi. Arrivé quelque part, il a tiré la fille pour l’envoyer dans un trou. Sur le coup, il y a des gaillards qui sont venus au secours de la fille parce qu’ils ont entendu des cris », a-t-il expliqué.
Interrogée par notre reporter, la victime affirme avoir été battue et déshabillée avant que les secours n’arrivent suite aux cris. « Il m’a appelé et m’a dit qu’il veut des képis. Il m’a demandé c’est combien et je lui ai dit c’est 1 000 GNF. Il m’a demandé de le suivre, je lui ai dit que ma mère n’accepte pas cela. Ensuite, il m’a tirée, m’a frappée et a déchirée ma culotte. Après, j’ai crié au secours. Les gens sont venus, ils l’ont frappé et l’ont amené au commissariat », a raconté NC, la victime.
L’auteur de la tentative de viol a reconnu les faits. Mais Mamadou Djouldé Diallo dit n’avoir pas touché sa proie. « Oui, je reconnais l’acte. Mais avec les cris de la fillette, je n’ai rien pu faire et les gens sont venus. C’est comme ça les choses se sont passées », a-t-il dit.
A rappeler que lors de la dernière conférence de presse du parquet de Conakry, le procureur général, Moundjour Chérif avait affirmé que plus 40% des affaires judiciaires enregistrées pour l’année 2016 étaient des cas de viol. Raison pour laquelle tous les guinéens doivent se donner les mains pour mettre fin à ce fléau grandissant dans notre pays.
Mouctar Barry pour Guineematin.com
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