A l’instar de la presque totalité des marchés de la capitale Conakry, la fumée, les ordures et les eaux puantes sont les compagnons des ces femmes et hommes qui sont à la recherche du quotidien au marché Gbessia.
Interrogés par un reporter de Guineematin.com, les riverains de ces immondes situées près du pont de Gbessia se plaignent des odeurs nauséabondes que dégagent ces ordures et qui les empêchent de faire sainement leurs activités de subsistance.
« Nous souffrons ici de ces saletés. Les odeurs sont insoutenables avec ces odeurs et cette fumée qui s’y dégage. On ne peut rester ici que parce que nous n’avons pas où aller nous installer pour trouver notre petite dépense quotidienne. Vous voyez comment nous travaillons ! Nous avons besoin ici de l’aide de l’Etat », a dit Ibrahima Traoré, un réparateur de téléphone.
L’administration du marché qui est censée assurer la propriété des lieux ne fait pas assez pour jouer son rôle premier. Les prélèvements quotidiens des droits de marché, allant de cinq cent à mille francs guinéens, ne sont pas orientés à la propreté de ce marché.
En outre, la commune de Matoto ne semble, elle aussi, pas intéressée à cette situation qui perdure malgré les multiples dénonciations à travers les médias et les manifestations des occupants.
A rappeler que nos tentatives de rentrer en contact avec l’administration du marché de Gbessia sont restés pour le moment vaines.
Mouctar Barry pour Guineematin.com
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