Dans sa déclaration, la PCUD a dénoncé le mépris de la loi par les différents partis signataires de l’accord du 12 octobre 2016. « Les organisations signataires appellent la Cour Constitutionnelle à dire le droit dans ce dossier car, toute autre contraire aux intérêts de notre société et à nos lois. Il y va aussi du mérite de la confiance dont elle jouit auprès de l’opinion nationale et internationale », a dit Mouspha Barry, de la cellule de communication de la PCUD.
Parlant des requêtes déposées au niveau de la Cour Constitutionnelle, Alhousseny Magassouba explique que « c’est le 20 mars 2017 que le cabinet Me Aboubacar Sidiki Camara et associés a déposé le recours d’annulation. Parce que nous pensons que la Cour Constitutionnelle doit se rappeler que l’Assemblée nationale a adopté une loi proposée par un cadre de dialogue. Alors que ce n’est pas ce cadre qui devait le faire mais, le gouvernement ou l’assemblée nationale, elle-même », soutient monsieur Magassouba.
Pour Alhousseny Magassouba « la crédibilité de la Cour constitutionnelle dépendra de sa manière de traiter ces saisines ».
Enfin, cette plate forme de la société civile compte saisir le haut conseil de la magistrature si elle se faisait débouter par la Cour Constitutionnelle.
Abdoulaye Oumou Sow pour Guineematin.com
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