Après cette remise qui s’est déroulée en présence du chargé de la formation continu à la direction préfectorale de l’éducation de Mamou, monsieur Mamadou Bassirou Baldé, représentant de monsieur le DPE, l’ONG SSE/Guinée a conféré avec les officiers et les agents de la gendarmerie routière de la ville carrefour. Cette rencontre avec les hommes en uniforme était axée sur la restitution des acquis de l’atelier de formation, de sensibilisation et d’éducation du 21 janvier dernier, en vue d’une large vulgarisation de la notion d’insécurité routière auprès de ceux qui sont chargés à la fois ‘’d’éduquer et réprimer’’ les contrevenants aux dispositions réglementaires sur la sécuritaire en Guinée.
Au cours des exposés, les surcharges des personnes et des bagages, le manque maintenance des véhicules, le non-respect de la hauteur des bagages, le transport mixte (bagages et passagers à bord d’une même voiture), la vétusté des véhicules, les charges hors gabarit ont été cités, entre autres, par les agents de la compagnie sécurité routière de la gendarmerie de Mamou, comme des facteurs à haut risque pouvant entraîner des accidents de la circulation. « Il y a des véhicules qui sont vieux au point que les sociétés d’assurances ne les prennent plus en charge », rappelle le capitaine Kadiatou Soumah.
Dénonçant l’incivisme des chauffeurs et l’insouciance de certains citoyens qui s’embarquent dans de vieux véhicules où ils s’entachent comme des ‘’sardines’’ pour se rendre dans les marchés hebdomadaires, les gendarmes de la routières ont plaidé en faveur d’une large communication autour des notions de la sécurité routière afin de faciliter leur travail sur le terrain.
Pour répondre aux préoccupations des agents et lutter contre l’insécurité routière, le président de l’antenne de l’ONG SSE/Guinée à Mamou, monsieur Alpha Ousmane Cissé mise sur la collaboration et la sensibilisation de tous les acteurs, notamment les syndicats des transporteurs (CNTG et USTG). Car, explique-t-il, « Quand les véhicules sont mal chargés ou que le syndicat accepte qu’on met les bagages et les hommes dans le même véhicule, en cas d’accident les dégâts humains et matériels seront important. C’est pourquoi nous devons sensibiliser les chauffeurs, les syndicats et les citoyens sur l’insécurité routière et ses conséquences ».
A noter que d’autres séances de restitution de la formation du 21 janvier dernier portant sur la promotion de la sécurité routière sont prévus dans les prochains jours au niveau des différents bureaux des syndicats de transporteurs de Mamou.
De Mamou, Keïta Mamadou Baïlo pour Guineematin.com
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