Parmi les personnalités à avoir pris part à cette séance, on peut citer entre-autres le secrétaire général du ministère de la justice, Moussa Kourouma ; le procureur général, Moundjour Cherif ; l’avocat général, Yaya Kahiraba Kaba, et plusieurs officiers de la police judiciaire et de la gendarmerie.
Dans son allocution, le procureur de la République Aly Touré, a annoncé que «cette nouvelle disposition répond au souci d’assurer aux justiciables un procès juste et équitable, dans un délai juste et raisonnable. Le fait de conférer aux tribunaux de première instance, la compétence criminelle, règle plusieurs problèmes à la fois. Il garantit aux justiciables un procès dans un délai raisonnable. Le juge d’instruction, ne renvoyant plus les affaires à monsieur le procureur général près de la Cour d’Appel, qui à son tour devait saisir la chambre d’accusation, il ordonne maintenant directement le renvoi de l’affaire devant le tribunal criminel, conformément à l’article 288 du code de procédure pénale. Ce mécanisme réduit considérablement le délai et permet aux justiciables d’être jugé dans un délai moins long, comparativement a l’ancienne procédure », se réjouit-il.
Prenant la parole à cette audience solennelle, la présidente du TPI de Mafanco, madame Djenabou Donghol Diallo a indiqué que « cette innovation a l’avantage de favoriser la sérénité requise pour le jugement des affaires criminelles, la réduction des charges financières, le rapprochement de la justice des justiciables, ce qui permet de statuer sur l’accusation dans un délai raisonnable. En dépit des critiques acerbes dont sont victimes les magistrats, nous pouvons vous rassurer que les magistrats chargés de juger les dossiers criminels au niveau de notre juridiction, vont s’employer à examiner chaque dossier avec compétence, abnégation, dans le respect scrupuleux du code pénal et dans le respect des droits humains », promet madame la présidente du tribunal.
Abdoulaye Oumou Sow pour Guineematin.com
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