Abdourahmane Bakayoko, homme politique, leader du parti « Les Démocrates Guinéens » a comparu hier, lundi 29 mai 2017, devant le Tribunal de Première Instance de Dixinn pour répondre des accusations de viol, rapporte un journaliste de Guineematin.com qui était sur place.
C’est à l’absence de la victime que le procès a commencé. D’après la lecture du greffier, ce viol s’est produit en 2014. « C’est à cette période précisément le 13 avril 2014 que Bakayoko a trouvé cette étudiante au bord de la route en train de chercher un taxi. C’est de là qu’il l’a prise dans son véhicule et il l’a envoyée chez lui à Ratoma Bonfi où il a fait des rapports sexuels par la violence… », a entre autres dit le greffier.
Mais, Abdourahmane Bakayoka a nié tous les procès-verbaux versés au dossier. Il a dit ne pas reconnaître les différentes déclarations et signatures apposées sur les procès-verbaux établis par les officiers de la police judiciaire, ainsi que ceux établis par les magistrats instructeurs. « Oui, ça ressemble à ma signature ; mais, ce n’est pas signature, ni mes déclarations », a-t-il dit.
Poursuivant sa narration, Abdourahmane Bakayoko dit que lorsqu’il a été convoqué à la gendarmerie pour la première fois, on lui a fait comprendre qu’il a enceinté cette fille. « A la gendarmerie, on m’a parlé d’une grossesse d’un mois. Et, comme rien n’est sorti, le commandant m’a appelé pour dire qu’un juge a besoin de moi au tribunal de Dixinn. Et, dès mon arrivée, on me parle de façon curieuse d’une affaire de viol », a-t-il expliqué.
Pour entendre la version de la victime, et faire une confrontation entre les deux, le dossier a été renvoyé au 6 juin 2017.
À suivre !
Saidou Hady Diallo pour Guineematin.com
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