A en croire les témoignages de certains citoyens rencontrés au marché de bétails de Dounet, cette hausse incroyable du prix du bétail est intervenue à partir de 11 heures, avec l’arrivée des commerçants et des ressortissants de Dounet, tous venus de Conakry.
« Les commerçants venus de Conakry ont submergé les propriétaires de bétails. Le nombre de demandeurs étant nettement supérieur au nombre de béliers disponibles, les vendeurs locaux ont fait monter le prix. Sinon, un bélier se vendait, Mardi, jusqu’à 11 heures, entre 350 000 GNF et 500 000 GNF », a expliqué Elhadj Oumar Diallo.
Joint au téléphone, Thierno M’Bemba Diallo, le président de la délégation spéciale de la commune rurale de Dounet a confié : « chaque année, ils (les commerçants) augmentent le prix du bétail à l’approche de la Tabaski. Mais, cette fois-ci, c’est exorbitant. Je suis allé moi-même payer une chèvre, le propriétaire m’a dit que c’est à 2300 000GNF. Je n’ai même pas voulu discuter. Je suis allé chez un autre où j’ai acheté la chèvre à 1300 000GNF ».
A la question de savoir si l’autorité communale de Dounet envisage de prendre des mesures palliatives afin que le prix du bélier soit ramené au minimum acceptable et à la portée des pauvres citoyens qui tirent le diable par la queue, en cette période marquée par une situation socioéconomique difficile, Thierno M’Bemba Diallo répond: « c’est eux qui ont la maitrisent sur les choses. Ils peuvent garder un animal un an ou deux ans et s’ils envoient ça aujourd’hui, tu es obligé d’acheter au prix qu’ils ont fixé ».
A noter que dans la commune urbaine de Mamou, un bélier se négocie ce Mercredi 30 Août 2017, entre 600 000GNF et 1500 000GNF, alors que le prix habituellement pratiqué oscillait entre 450 000GNF et 600 000GNF.
De Mamou, Keïta Mamadou Baïlo pour Guineematin.com
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