Ce premier atelier de la bourse des mines sera consacré à un partage d’expériences entre tous les acteurs pour que ledit projet « soit porté aussi bien par le gouvernement que par les organisations internationales et la société civile »,
Pour le directeur de l’ONFPP, Lucien Guilao, la Guinée regorge d’énormes potentialités mais que de nombreuses contraintes « empêchent notre pays d’atteindre un niveau de développement économique et social… Le faible niveau de qualification de la main d’œuvre locale est la contrainte la plus déterminante », a-t-il rappelé.
Lucien Guilao estime que « les ressources humaines sont le seul levier sur lequel on peut et on doit s’appuyer pour valoriser notre extraordinaire potentiel. Ainsi, toute approche stratégique doit tenir compte de cette contrainte, à l’effet de la corriger avant de se fixer un quelconque objectif », précise-t-il.
De son côté, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche a rappelé que la « gestion concertée et durable des ressources minières » de notre pays préoccupe tous les acteurs présent à cet atelier. Pour Abdoulaye Yéro Baldé « ce projet de la bourse des mines s’intègre parfaitement avec les efforts continus du ministère de l’enseignement supérieur qui vise à l’amélioration du système d’enseignement supérieur en Guinée et son adaptation aux besoins du marché de l’emploi », a expliqué le ministre.
En outre, monsieur Yero Baldé ajoute que c’est dans cette dynamique que son département « continue à œuvrer pour la transformation de l’Institut Supérieur des Mines et de Géologie de Boké, partie prenante dans le programme établi par le Bureau d’Exécution Stratégique de la Primature, mais aussi par d’autres bailleurs de fonds qui nous accompagnent dans la transformation de cet institut en centre d’excellence des mines dans la sous-région », a laissé entende le ministre de l’enseignement supérieur.
Alpha Mamadou Diallo pour Guineematin.com
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