Parmi les bénéficiaires de cette fondation, Boubacar Diallo, un jeune entrepreneur agricole guinéen évoluant dans le domaine de l’intégration agriculture-élevage ayant pour vocation la production, la transformation et la commercialisation des produits d’élevage et d’agriculture.
A la fin de la rencontre, certains journalistes (dont l’envoyé spécial de Guineematin.com à Lagos) ont donné la parole à notre compatriote, Boubacar Diallo, patron de Safiagribusiness and Services.
Décryptage !
Mes atouts ont été cette forme d’intégration (agriculture-élevage). Le constat que j’ai fait, c’est que la plupart de ceux qui font l’élevage ne font pas l’agriculture. Ils sont obligés de prendre les déjections des poulets pour les donner aux agriculteurs afin qu’ils fertilisent leurs jardins et qu’eux aussi ils vont prendre des produits agricoles pour alimenter leurs bétails ou volailles. Je me suis dit pourquoi dissocier les deux ? Pourquoi je me suis donné l’objectif d’associer l’agriculture et l’élevage pour donner plus de valeur ajoutée à mon entreprise.
Ma participation à ce forum a été d’une très grande importance pour moi parce qu’à travers cela on a pu faire du réseautage, on a eu accès à des bailleurs, on a échangé avec des grandes personnalités africaines, des grands entrepreneurs africains dont Aliko Dangote, Tony Elumelu ; on a bénéficié des masters cartes. J’espère que cela va beaucoup impacter de façon positive nos entreprises.
L’appel que j’ai à lancer aux jeunes entrepreneurs africains et guinéens en particulier, c’est de rester persévérants sur tout ce qu’on est en train de faire. Le plus grand mal dans ce monde d’entrepreneuriat, c’est si tu n’es pas persévérant là où tu es en train d’évoluer. Parce qu’il y a beaucoup d’entrepreneurs qui ont tendance à croire que les choses sont faciles. Dès qu’ils rencontrent des difficultés dans leur activité, ils abandonnent cela au profit d’une autre activité. Il faut rester persévérant et patient dans tout ce qu’on fait. Si on arrive à le faire, je suis sûr qu’on verra l’issue de ce qu’on est en train de faire…
Propos recueillis par Nouhou Baldé, envoyé spécial de Guineematin.com à Lagos (Nigéria)