Entre 8 et 10 heures, notre correspondant local a fait le tour de certains établissements scolaires de la ville de Boké. Partout, le constat est presque toujours le même, quelques élèves sont présents ; mais, les enseignants sont quasiment absents.
A l’école primaire de Hadja M’mah Camara, sise au quartier Yomboya (première école visitée), la Directrice est présente avec deux de ses enseignants, mais selon l’un des maîtres interrogé par Guineematin.com, ils ne peuvent pas enseigner à l’absence de leurs collègues, au risque de se voir blâmés ou attaqués.
Au lycée Yomboya, le Proviseur et quelques membres de la direction, ont été trouvé au bureau, mais là aussi, un seul professeur est présent sur 11 qui avaient cours à 8 heures.
Dans l’ensemble, sans surprise, les chefs d’établissements ont peur de communiquer. L’on se rappelle, lors de la grève de janvier 2017, certains responsables d’écoles avaient subi des menaces pour s’être prononcés devant les médias.
Comme à Boké, les sous-préfectures de Kolaboui et de Kamsar ont également suivi le mot d’ordre de grève, a informé Guineematin.com, des enseignants exerçant dans ces localités. Quand à la sous-préfecture de Sangaredi, elle est tourmentée par une manifestation anti-délestage depuis quatre jours maintenant. Ce qui paralyse toutes les activités y compris l’éducation.
A suivre !
De Boké, Mamadou Diouldé Diallo pour Guineematin.com