Les avis sont partagés quant à l’atteinte des objectifs de cet événement mondial dédié pour le climat.
Pour Idi NIANG du Sénégal, Négociateur sur les « pertes et dommages » pour les pays Africains « les négociations ont été difficiles on a discuté surtout des questions de financements et on a abouti à un accord qui n’est pas très ambitieux pour les pays Africains sur cette question cruciale du financement. Ce que nous allons faire maintenant, c’est de voir dans cet accord le peu qui a été obtenu comment est-ce que cela peut aider à la mise en œuvre des projets élaborés dans chaque pays sur le climat. Pour la prochaine COP il faudra à mon avis poursuivre cet élan afin que le comité exécutif et le mécanisme de Varsovie puissent disposer de fonds suffisants pour agir, parce que le fondamental reste le financement des projets… ».
La question logistique aussi était dans les esprits, le Colonel Sidibinet SIDIBE, Directeur Général du centre d’observation de surveillance environnementale au Ministère de l’Environnement des Eaux de Forets de Guinée, s’est exprimé à notre micro en ces termes « le Gouvernement a engagé des dépenses colossales pour trouver un stand à la Guinée, ce qui est très important à mon sens. Il y’a eu également plusieurs communications en relation avec l’environnement et le climat dans notre stand. Mais pour les prochaines années, je souhaiterais qu’on continue sur cette lancée parce qu’il s’agit de l’image de notre pays. Ce que je déplore c’est quand même le fait que nous n’ayons pas pu offrir de cadeaux à nos invités et des gadgets comme d’autres pays… ». L’on se souviendra qu’à la COP 21 de Paris, la Guinée n’avait pas de stand et les participants se réunissaient dans un restaurant selon un des participants à cette rencontre d’envergure.
Des propos recueillis à Bonn (Allemagne) par Idiatou CAMARA pour Guineematin.com et radio environnement Guinée