La préfecture de Coyah a également fait les frais de la grève des enseignants, à l’appel d’Aboubacar Soumah, un des vice-présidents du SLECG. Dans un entretien accordé à un de nos reporters, monsieur Mamadou Hady Diallo, chef de la section enseignement fondamental à la Direction Préfectoral de l’Education (DPE) de Coyah, les cours sont perturbés depuis le lundi. « C’est à peu près une sorte de gangrène de Conakry qui est venue jusqu’au niveau de Coyah. C’est cette mésentente ente les syndicalistes qui est à la base de cette situation. Ici à Coyah, pour la première semaine, beaucoup d’écoles ont travaillé. Par la suite, certaines écoles au niveau du secondaire ayant été abandonnées par les professeurs qui observent le mot d’ordre de grève, des élèves sont sortis pour débaucher tous les autres qui étaient dans les écoles, ils les ont lapidés. C’est ce qui fait qu’aujourd’hui personne n’est à l’école », a expliqué monsieur Diallo.
Donc, cette semaine-là, il n’y a pas eu cours. Parce qu’à certains endroits, comme à Countiya, il y avait des scènes de violence », a dit le chef de section enseignement fondamental à la DPE de Coyah.
Pour un retour à la normale, Mamadou Hady Diallo estime que « les responsables aux différents niveaux doivent se chercher à se comprendre en vue de lever la grève ».
Alpha Mamadou Diallo pour Guineematin.com
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