Tout est parti le mardi dernier, 21 novembre 2017, lorsque les représentants du SLEG basés à Labé se sont réunis à Hoggo M’bouro pour analyser le déroulement de cette grève lancée par leurs paires depuis le lundi 13 novembre 2017.
A cette occasion, tous les enseignants évoluant dans l’enseignement pré-universitaire de Labé étaient présents. L’ordre du jour était accès sur un seul point : les enseignants de Labé doivent-ils suivre ce mouvement de grève ou pas ?
A la lumière des débats, la majorité des enseignants de Labé était favorable à la poursuite de cette grève, comme leurs homologues de Conakry et des autres préfectures du pays.
Par contre, le chargé de communication du SLEG à Labé, Mamadou Mouctar Baldé a tenté de faire comprendre à ses collègues que cette grève déclenchée cette fois-ci par leur structure syndicale n’obéit pas aux textes régissant le fonctionnement de son organisme syndical. Il a précisé que sur les 23 membres du bureau exécutif, seulement 3 ont déclenché cette grève. Mais, toutes ses tentatives de convaincre ses camarades sont restées vaines.
Comme il a été désavoué publiquement, le camarade Mamadou Mouctar Baldé a décidé de jeter l’éponge du poste de chargé de communication au niveau du SLEG de Labé. Car, dit-il, ses camarades et lui ne chantent plus la même chanson, accusant ces derniers de refuser « catégoriquement de voir la vérité en face et d’admettre l’illégalité de cette grève ».
Comme pour dire que la cacophonie et le désordre qui règne actuellement au sommet du SLEG, commence à faire une contagion dans certaines structures à la base. Mais, entre ceux qui sont soutenus par la base et ceux qui sont accusés de complicité avec le pouvoir contre corps enseignant qui aura le dessus ?
A suivre !
De Labé, Alpha Boubacar DIALLO pour Guineematin.com