Dans sa communication, Aboubacar Soumah, secrétaire général adjoint du SLECG, a eu à rappeler les conditions dans lesquelles ils ont accepté de suspendre la grève. « Le mot d’ordre de grève a été suspendu suite à l’engagement des chefs religieux chrétiens et musulmans. Engagement selon lequel, ils s’emploieraient à ce que les 20% soient effectivement payés en décembre 2017. Mais, comme le mois de novembre arrivait déjà à son terme, ils nous ont promis de tout faire pour que le payement soit fait en décembre 2017. C’est suite à cet engagement que nous avons pris la responsabilité de vous passer le message et ensemble nous avons suspendu la grève ».
Mais pour Aboubacar Soumah, « nous avons constaté que cet engagement n’a pas été respecté. Je ne sais pas si c’est les religieux qui n’ont pas transmis le message, ou si le message a été transmis et qu’il n’a pas été accepté par le gouvernement. Face donc à cette situation, le bureau exécutif national de SLECG vous a convié à cette présente assemblée pour que nous puissions nous concerter et examiner cette situation pour voir quelles dispositions prendre », a-t-il annoncé.
Aboubacar Soumah demande de faire preuve de patience pour les deux mois mais de se préparer en mettant en place des bureaux de leur structure dans les écoles. « Donc nous acceptons les deux mois moratoires, et pendant ce temps, on met en place les bureaux de la SLECG dans toutes les écoles où il y a pas une représentation syndicale SLECG », a-t-il lancé.
Saidou Hady Diallo pour Guineematin.com
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