Dans la commune urbaine de Pita, le complexe scolaire privé Williams Macaulay qui avait démarré les cours a fini par libérer ses élèves aux environs de 8h30.
A l’école primaire Pita II, la direction de l’établissement a recensé le corps enseignant qui est venu émerger dans un cahier ouvert spécialement pour les besoins de la cause.
Selon certaines sources, ce cahier est à présenter à la Direction Préfectorale de l’Education (DPE) pour justifier la volonté des enseignants à donner les cours mais que ce sont les élèves qui ne sont pas venus.
Or, dans la réalité, les enseignants concernés sont venus un à un signer dans le cahier et répartir immédiatement. Personne ne voulait donner les cours ce lundi matin.
Cette réalité du terrain donne entière satisfaction au porte-parole du bureau préfectoral du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), Sadou Barry connu sous le sobriquet de RÉVOLUTIONNAIRE.
Là aussi, même ceux qui sont officiellement affiliés à la Fédération Syndicale Professionnelle de l’Education (FSPE) ont suivi ce mouvement déclenché par des leaders syndicaux du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG). Comme pour dire que c’est le terrain qui commande le combattant.
De Labé, Idrissa Sampiring DIALLO pour Guineematin.com