A l’école primaire de Tombo 2 où notre reporter a rencontré la Directrice de l’école, l’atmosphère était morose, les salles de classes fermées et la cour déserte. Seules deux enseignantes et la directrice de l’établissement étaient visibles dans cet établissement où l’accès est interdit aux journalistes.
A en croire la directrice de cet établissement qui n’a pas daigné nous donner son nom, exigeant avant tout entretien un ordre de mission pour répondre à toute question de la presse, « sur les 28 enseignants, seuls six sont absents. Les autres sont malades ou en retard », s’est-elle défendue.
Hors micro, la patronne de cette école publique de Kaloum de plus de 600 élèves, plaide pour un règlement du problème. « Il faut arranger entre les enseignants pour finir ce problème », lance t-elle avant de regretter l’indifférence des parents d’élèves qui n’ont pas « laissé les enfants venir à l’école malgré les séances de sensibilisation ».
La cour est étrangement vide en cette heure de récréation, généralement de grande affluence et de bruissement. Même réalité de l’école de Tombo1. Pareillement, le portail est barricadé aux visiteurs indésirables et on n’y aperçoit tout de même quelques personnes dans la cour, probablement des surveillants de l’école, qui ne se demandent que faire en cette circonstance.
Abdallah Baldé pour Guineematin.com
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