Au sortir de l’audition, son avocat, Maître Salifou Béavogui est d’abord revenu sur les motifs de la convocation de son client. « J’ai accompagné mon client, monsieur Ibrahima Sory Camara, cet après midi, à la Direction des investigations judiciaires (PM3) qui lui a adressé une convocation. Aussi bien sur cette convocation que sur le communiqué de monsieur le procureur de la République près le TPI de Mafanco en date du 20 mars 2018, mon client est reproché des infractions qualifiées d’injures, d’outrage et de diffamation en vers le chef de l’État. Des infractions prévues et punies par les articles 363 et suivant du Code pénal », a-t-il dit, tout en soulignant que dans cette phase, l’enquête est secrète et qu’il ne pourrait donc pas dire ce qui s’est passé pendant l’audition.
Par ailleurs, maître Béa a ajouté que conformément au Code de procédure pénal, l’enquêteur a estimé qu’il fallait recourir au droit de garde. « c’est légal et c’est prévu par le Code de procédure pénal ; mais, encadré par un délai précisé. Donc, mon client a été retenu en garde à vue jusqu’à la fin de la procédure « , a dit l’avocat, maître Salifou Béavogui.
Enfin, il a précisé que jusqu’à preuve du contraire, Ibrahima Sory Camara bénéficie de la présomption d’innocence.
» En tant qu’avocat, je me réjouis d’avoir accompli ma mission dans les règles de l’art avec les officiers de la police judiciaire qui ont travaillé conformément à la loi », s’est-il félicité.
Alpha Assia Baldé pour Guineematin.com
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