La rencontre s’est tenue au ministère de la Fonction Publique. Les débats, qui ont duré pendant près de trois heures, ont essentiellement tourné autour de certains préalables. A la sortie de la rencontre, Aboubacar Soumah est revenu sur le contenu de la discussion. « Nous avons rencontré le gouvernement. Nous avons défini les termes sur lesquels nous dévons débuter les négociations. Avant, nous avons posé des préalables au gouvernement, concernant certaines violations du protocole d’accord, dont entre-autres le non respect de la date du 2 mai, le non respect de l’accord numéro 4 qui faisait état des mutations dont sont l’objet certains syndicalistes et enseignants pour fait de grève. C’est notamment au niveau de l’université de Kindia, il y a des syndicalistes qui ont été mutés. Il y a aussi pour les négociations de févier 2017, des homologues de l’université de Kindia n’ont pas été engagés. Donc, ce sont les conditions posées pour démarrer les négociations autour des huit millions ».
De son côté, l’inspecteur général du travail, Dr Alia Camara a fait remarquer que « des observations ont été faites par le syndicat. Nous avons ainsi demandé à la partie gouvernementale d’apporter des éléments de réponse la semaine prochaine par rapport à ces observations. Après ça, on s’est attaqué à la mise en place de la commission paritaire syndicat/gouvernement pour ouvrir un couloir de négociations. Les deux parties vont faire des désignations de leurs représentants pour la commission paritaire. La date limite de dépôt de ces listes est fiée pour mardi prochain. Les parties vont se retrouver le vendredi en huit pour la poursuite des discussions ».
Alpha Mamadou Diallo pour Guineematin.com
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