Un des grands absents à cette rencontre est l’honorable Sékou Benna Camara, président de la commission Environnement et développement durable à l’Assemblée nationale. Rencontré par un reporter de Guineematin.com, le député a expliqué les raisons de sa non-participation et ce qu’il pense de cet événement.
Selon le parlementaire, cette initiative est salutaire. Et si ni lui, ni un autre membre de sa commission n’ont pris part à l’événement, il indique que c’est indépendamment de leur volonté : « Je salue l’initiative de tenir une telle rencontre. C’était utile pour la nation et particulièrement pour les acteurs de ce secteur vital de notre pays. Sur les raisons de mon absence, je vous dirais que nous avons bien reçu la carte d’invitation en tant que Commission parlementaire en charge du développement durable.
J’ai fait lire le communiqué en séance plénière en invitant tout député désireux, de prendre part à la rencontre de Labé. Mais après avoir reçu l’invitation, j’ai appelé le département de l’élevage pour demander s’il pouvait nous donner un coup de main et permettre aux députés de se déplacer pour Labé. Rien n’a été fait dans ce sens », explique l’honorable Sékou Benna Camara.
Une situation qui irrite le président du GUD : « Je voudrais dire que ce soit au niveau de l’Assemblée nationale ou du département de l’élevage, je sais qu’il y a une ligne budgétaire qui pouvait soutenir les députés pour aller à cette rencontre. Voilà ce qui nous a empêchés de participer à cette cérémonie que nous avons souhaitée de tout cœur, et depuis des années », soutient-il.
« Il n’y a pas longtemps, j’étais en Inde, le pays qui a le plus grand nombre de bœufs au monde. C’est vrai qu’ils divinisent la vache mais là n’est pas le problème. Ils ont su s’organiser jusque dans les petits villages. A ce niveau, partout où l’on trait une vache, chaque jour, sur les 10 litres par exemple, ce lait est recueilli et destiné à la transformation avant la vente.
Les 95% du revenu retournent au propriétaire et le service ne prélève que 5% pour ses prestations. En cas de maladie et de tout autre besoin, les frais se résument à ces 5% et le bétail est non seulement bien soigné, protégé, sécurisé mais aussi son propriétaire en tire profit. Voilà ce que nous voulons pour nos braves éleveurs de Guinée », a conclu notre interlocuteur.
Abdallah Baldé pour Guineematin.com
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