Ainsi, les deux ponts situés à Frandou, un district relevant de la sous-préfecture de Komodou, ont cédé. Et, de l’autre côté, le bac situé sur le fleuve Milo et qui relie la sous-préfecture de Banankoro à la préfecture de Kissidougou est aussi sous les eaux.
« Nous sommes dans une sorte d’île comme ça. Vers Kankan, les deux ponts stratégiques de Frandou, situé à quelques 45 kilomètres de Kérouané ont cédé. Il n’y a pas de déviation. Du côté de Banankoro, vers Kissidougou, le bac qui assure la traversée sur le Milo, qui est située à l’orée de la ville, est sous les eaux. Pratiquement, on n’a aucune sortie. Tous les départs des véhicules ont été annulés ce vendredi, 06 juillet 2018 », a expliqué au téléphone, monsieur Paul Kamano, habitant de Kérouané.
Selon lui, la pluie est tombée toute la nuit, de 22 heures à 7 heures du matin. « La pluie était d’une rare intensité. Et, au niveau des deux ponts, une délégation syndicale est allée faire le constat ; mais, pour le moment, aucune solution n’a été trouvée. C’est au niveau du premier pont que, peut-être d’ici demain, il y aura une possibilité de déviation. A niveau du second pont, à Frandou, ils ont décidé de créer un port. Comme ça, ceux qui viendront de Kankan vont se limiter de leur côté et ceux de Kérouané aussi feront la même chose. Peut-être, les piroguiers vont assurer la traversée des personnes et des marchandises ; mais, le gros problème que nous avons, c’est le carburant. On se demande comment s’approvisionner puisque les citernes ne peuvent pas passer », a-t-il ajouté.
Enfin, on apprend que la route de Kérouané- Macenta est également à l’abandon depuis près de 3 ans…
Alpha Assia Baldé pour Guineematin.com
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