Pour atteindre cet ambitieux objectif, les manifestants de la commune urbaine de Mali ont suivi l’itinéraire habituellement utilisé pour toutes marches pacifiques dans cette cité du Loura : gare routière, carrefour Douane, route ancienne DPE et devanture du bloc administratif préfectoral où deux discours ont été prononcés.
« Nous sommes venus réclamer notre droit, à savoir le renvoie du prix du carburant à 8 000 GNF comme d’habitude, parce qu’avec l’augmentation du prix du carburant à la pompe, ceux des denrées alimentaires ont également grimpés. De même, le prix du transport a monté et la population éprouve d’énormes difficultés pour son quotidien. Nous voulons donc que le gouvernement revienne sur sa décision et qu’il ramène le prix du carburant à 8.000 GNF » a-t-il déclaré.
Ensuite, il est revenu au préfet de Mali, Elhadj Harouna Souaré de prendre la parole pour remercier les manifestants du caractère pacifique de la marche. Il a, par la suite, chargé le vieux disque portant sur l’argument du gouvernement. Celui de dire que le baril du pétrole a grimpé au niveau international et que puisque la Guinée n’est pas un pays producteur, son gouvernement est obligé de procéder à un réajustement du prix en local.
Au cours de cette marche pacifique, les manifestants de Mali scandaient des slogans du genre « 10.000, c’est trop », « 8.000, c’est bon », « Non à l’augmentation du prix du carburant » et « non à la mauvaise gouvernance.»
La marche pacifique s’est achevée sans incident dans la commune urbaine de Mali où les responsables des structures syndicales et des organisations de la société civile locale ont donné rendez-vous aux participants pour la semaine prochaine en vue d’autres actions des Forces Sociales de Guinée, version préfecture Mali.
De Labé, Idrissa Sampiring DIALLO pour Guineematin.com