Déjà, la juge Mariam Doumbouya a joint les exceptions soulevées par la défense aux débats de fond. Puis, c’est la partie civile qui a entamé sa prestation avec ses plaidoiries. Maitre Antoine Gbilimou est revenu sur les faits. Selon lui, Cheikh Cherif Touré a tenu des propos à la Bourse du travail où il dit : « il paraîtrait que le fils du président Alpha Condé détient 30 pour 100 des parts de l’entreprise Albayrak. C’est pourquoi il tient vaille que vaille que le contrat passe », rapporte l’avocat.
« En s’engageant dans cette voie, ajoute maître Gbilimou, il tombe sous le coup de la loi. Elle doit être appliquée dans toute sa rigueur ; car, la diffamation est claire et nette ».
Pour sa part, maître Lancei Doumbouya est revenu sur les mêmes faits en rappelant tout de même que nous sommes à la veille des 60 ans de l’anniversaire de notre indépendance. « Nous demandons de recevoir le président Alpha Condé dans sa constitution de partie civile et au payement du franc symbolique ».
A suivre !
Alpha Mamadou Diallo depuis le TPI de Kaloum pour Guineematin.com